8 personnages de comics que leurs auteurs ont officieusement emmené avec eux en changeant d’éditeur !

5 : Dracula contre Wolfman !

Tomb of Dracula

(image © Marvel Comics)

Si les 1ers numéros de Tomb of Dracula sont successivement écrits par Roy Thomas, Stan Lee, Gerry Conway, Archie Goodwin et Gardner Fox, Marv Wolfman devient au n°7 l’auteur régulier du comics. Marv Wolfman étoffe les protagonistes de la série. Ses prédécesseurs avaient en effet imaginé un descendant de Dracula, Frank Drake, et la petite fille de Van Helsing comme adversaires du vampire. Les Tomb of Dracula de Marv Wolfman apportent ainsi les personnages de Quincy Harker et surtout de Blade. Au n°70, sorti en 1979, Quincy Harker parvient enfin à terrasser Dracula au prix de sa propre vie. Mais un nouveau magazine Tomb of Dracula, avec de nombreux auteurs et artistes dont le tandem Marv Wolfman/Gene Colan, ramène le monstre à la vie. Un Annual des X-Men le fait affronter l’équipe de mutants et tue le personnage de Rachel Van Helsing. En 1991, une minisérie au format Prestige des mêmes auteurs, toujours intitulée Tomb of Dracula, ressuscite un Dracula encore plus monstrueux et violent.

 

La Malédiction de Dracula

(image © Dark Horse Comics)

Gene Colan et Marv Wolfman se retrouvent en 1998 pour la série de Dark Horse Comics qui nous intéresse ici : Curse of Dracula. Pour les lecteurs de Tomb of Dracula, Curse of Dracula se lit comme une suite officieuse. Un groupe de chasseurs de vampires traque Dracula. Ceux-ci sont menés par le petit-fils de Van Helsing. Parmi cette équipe figure également une personne de couleur avec un grief personnel envers les vampires. L’afro-américain Blade, hybride vampire-humain, est remplacé par Hiroshima, femme asiatique partiellement convertie et, comme son prédécesseur, fanatiquement dévouée à la destruction des vampires. Autre lien avec la série originelle ? Un flashback montre que Dracula a été tué en 1979, date de fin de la série originelle, grâce au sacrifice de l’un de ses ennemis et à la destruction de son château… Physiquement, Dracula prend des traits physiques propres à la série de 1991 : une langue pendante sortant d’une bouche distendue ! (suite de l’article page suivante)

 




A propos JB 198 Articles
Lecteur de comics depuis 30 ans, pinailleur Marvel, râleur DC et nostalgique des séries Valiant des années 90.

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