Legion : mille pouvoirs, mille voix, un seul cerveau (fragile)

Quand ton père, c’est Charles Xavier, y’a de grandes chances que tu sois un télépathe bien balèze. Mais David Haller, lui, n’a pas juste hérité du talent paternel, il l’a poussé dans une direction complètement chaotique. Télépathe, télékinésiste, pyrokinétique… et tout ça, en même temps. Sauf que ses pouvoirs viennent avec un petit twist bien tordu : chaque capacité est liée à une personnalité distincte planquée dans son esprit. Des alters, chacun avec son propre caractère, ses propres motivations… et parfois, sa propre envie de foutre le bordel. Résultat : David n’est pas juste puissant, il est instable. Et ça, c’est parfois pire.
Mais là où ça devient vraiment flippant, c’est qu’il n’y a pas de plafond. Legion peut manifester n’importe quel pouvoir. À volonté. Et comme son esprit en génère de nouveaux en permanence, il pourrait, en théorie, développer des milliers d’aptitudes différentes. Autant dire qu’il est un mutant Oméga non seulement incontrôlable, mais potentiellement divin. Le problème, c’est qu’il doit cohabiter avec toutes ces voix dans sa tête, et qu’il est parfois à deux doigts de lâcher prise. Mais dans ses bons jours ? Legion, c’est la fin de la partie. Peu importe qui t’es, ou ce que tu peux faire : il trouvera un alter pour te battre. Et ça, franchement, c’est aussi fascinant que terrifiant. Et il a même une série tv à son nom…
Tornade : l’ouragan devenu déesse… puis cosmique

Avant d’être une X-Woman, Ororo Munroe était déjà vénérée comme une déesse au Kenya. Et franchement, quand tu peux appeler la pluie, la neige, le vent ou la foudre comme d’autres commandent un Uber, on comprend. Tornade ne contrôle pas juste la météo : elle sculpte le climat, façonne les écosystèmes, et crée des tempêtes qui pourraient raser un pays. Bolts de foudre à plusieurs milliers de joules ? Elle les balance comme si c’étaient des confettis. Mais en plus de ce CV météorologique déjà hors norme, Ororo a aussi un héritage magique : descendante d’une lignée de sorcières, elle peut invoquer des forces ancestrales et même tirer sa puissance du nombre de fidèles qui croient en elle. Oui, elle aussi. La foi = puissance. Et dans certaines lignes temporelles, elle va encore plus loin : elle fusionne ses dons et manipule carrément l’espace pour ouvrir des portails dimensionnels. Pas mal pour une ancienne pickpocket du Caire.
Mais son dernier level-up est carrément cosmique. Littéralement. Tornade est désormais l’avatar de l’entité Éternité, le truc qui représente l’univers entier, rien que ça. Ses pouvoirs météo sont boostés à l’infini, elle peut créer des totems de foudre capables d’enchaîner des esprits anciens (rien que ça) et rivalise même avec le Sorcier Suprême. Bon, elle ne contrôle pas encore totalement cette nouvelle puissance, ce qui l’empêche (pour l’instant) de trôner tout en haut du classement. Mais soyons honnêtes : si Tornade veut vraiment te battre, il n’y a rien que tu puisses faire. Elle est l’ouragan. La tempête éternelle.
Jean Grey : la Phénix éternelle, mère de tous les pouvoirs

À six ans, Jean Grey a vu mourir sa meilleure amie. Le choc a déclenché ses pouvoirs latents, et la vague psychique qu’elle a émise était tellement puissante qu’elle a littéralement fait se retourner la Force Phénix. À six ans. Plus tard, elle rejoint la première classe des X-Men sous le nom de Marvel Girl, déjà redoutable télépathe et télékinésiste. Mais ce n’était que le début. Car une fois fusionnée à Phénix, elle devient… autre chose. Une force de destruction et de création capable de réduire des dieux en cendres métaphysiques, ou de dévorer une étoile comme si c’était un encas. Oui, on parle bien de ça. Le pouvoir cosmique à l’état brut. Et quand elle est remplacé par le Phénix Noir, ce n’est plus une héroïne : c’est une entité. Une émotion incarnée. L’impulsion faite feu.
Jean Grey : Clones, versions parallèles ou imposteurs… 10 doubles de Marvel Girl !
Mais même sans Phénix, Jean est une télépathe Oméga avec un pouvoir littéralement sans limite. Elle peut manipuler n’importe quel esprit pensant, affronter des menaces cosmiques comme Knull ou les Célestes, et parler à travers des années-lumière sans même lever un sourcil. Maintenant, en tant qu’hôte définitif de Phénix (oui, c’est elle, pour de bon cette fois), Jean peut stabiliser des étoiles mourantes, piéger des menaces entre des lignes temporelles, et surtout, canaliser la force de tous les mutants, à travers l’espace, le temps, et même la mort. Elle est la source, la conscience collective, la mémoire vivante de la mutation. Et vu le nombre de fois où elle est revenue d’entre les morts (seul Wolverine peut rivaliser), on peut dire sans trop exagérer que Jean Grey est l’âme de l’univers Marvel. Présente, future, éternelle.
Conclusion : Les Oméga, entre panthéon mutant et bombe à retardement
Voilà. On y est. Les mutants Oméga, les vrais, les durs, les cœurs tendres (parfois), ceux qui peuvent remodeler un monde, raser une galaxie, ou juste te soigner une rage de dents en te ressuscitant. Qu’ils manient la météo, la mort, le feu, la foi ou la réalité elle-même, tous ont un point commun : il n’y a pas de plafond au-dessus de leur tête. Et ça, dans un univers Marvel déjà blindé de dieux, de démons et de clones en colère, c’est pas rien.
Mais au fond, ce qui les rend fascinants, c’est pas juste leur puissance. C’est leurs failles, leurs conflits, leurs histoires qui débordent du cadre. C’est le fait qu’ils soient souvent instables, incompris, dangereux – pour eux comme pour les autres. Et c’est aussi ce qui les rend humains, malgré tout. Les mutants Oméga, c’est le miroir déformant de notre monde, version super-pouvoirs et capes en plus. Et franchement ? On n’échangerait notre place avec eux pour rien au monde… mais on les adore. Maintenant et pour toujours.