Isca l’Invincible : Perdre ne fait pas partie de son vocabulaire (vraiment)

Isca, c’est un peu le boss final des mutants Oméga. Déjà, niveau pedigree, elle est pas venue pour faire de la figuration : sœur de Genesis, belle-sœur d’Apocalypse, tata des Cavaliers originels… Autant dire que les dîners de famille ressemblent plus à des sommets stratégiques qu’à des barbecues. Mais ce qui fait d’elle un cas à part, c’est son pouvoir : elle ne peut pas perdre. Jamais. Sa mutation fait en sorte qu’elle gagne. Peu importe le défi, peu importe les circonstances. Soit elle acquiert instantanément les compétences nécessaires pour triompher, soit la chance se tord elle-même pour la faire gagner, soit – et c’est là que ça pique – elle trahit ses alliés pile au moment où ça l’arrange. Et ça, ce n’est pas de l’opportunisme, c’est de la mutation. Grâce à ce cheat code vivant, Isca a survécu à plus de 10 000 ans de guerre sans jamais être sur la mauvaise ligne du bilan.
Mais attention, car son pouvoir peut aussi se retourner contre elle… subtilement. Exemple savoureux : quand Solar lui parie que Tarn (son petit crush un poil démoniaque) va se faire laminer par Magnéto, elle accepte le pari. Et là, boum, son pouvoir l’oblige à valider la défaite de Tarn. Elle assiste, impuissante, à sa déculottée cosmique, et comme elle n’est pas exactement connue pour sa zen attitude, elle tue Solar dans la foulée. Oui, perdre, elle ne peut pas. Mais encaisser, c’est pas trop son truc non plus. Bref, Isca, c’est la définition même d’un paradoxe vivant : invincible sur le papier, vulnérable par ce même pouvoir. Et potentiellement la mutante Oméga la plus dangereuse… non pas parce qu’elle est la plus forte, mais parce qu’elle ne peut pas ne pas gagner. Et ça, ça fout plus la trouille qu’un coup de griffes de Wolverine un lundi matin.
Hope Summers : l’étincelle qui a rallumé le feu mutant

Après le Jour-M, cette sympathique journée où la Sorcière Rouge a décidé de dire « plus de mutants » comme on annule un abonnement, l’espèce mutante était au bord de l’extinction. Et puis, bam : une naissance. Une seule. Et c’était elle. La toute première mutante née après la purge, immédiatement vue comme l’espoir ultime de tout un peuple (ce qui, avouons-le, fout un sacré poids sur les épaules d’un bébé). Les X-Men, les Maraudeurs, les Purificateurs… tout le monde voulait mettre la main sur elle, façon guerre sainte moderne. Du coup, on l’a envoyée dans le futur avec un garde du corps bien équipé : Cable. C’est lui qui l’a élevée, entraînée, armée, et qui lui a donné son nom : Hope Summers. Et spoiler : elle ne l’a pas volé, son blaze.
Parce qu’au-delà du maniement des flingues et des techniques de survie post-apocalyptiques, Hope possède un pouvoir Oméga absolument unique : elle peut copier, amplifier et synchroniser les pouvoirs des mutants proches d’elle. Et pas juste les imiter, non — les faire fonctionner mieux. Grâce à elle, le gène mutant s’est rallumé à l’échelle planétaire, et surtout, elle est devenue l’élément central des célèbres Protocoles de Résurrection de Krakoa avec The Five. Sans elle, pas de résurrections, pas de mutants immortels, pas de seconde chance pour les X-Men. Hope, c’est la clef de voûte. L’héritière de rien, mais la mère spirituelle d’un nouveau monde mutant. Pas mal pour une gamine qu’on a failli abandonner à la naissance.
