Iceberg : comment ne pas rester de glace ?
Bobby Drake, alias Iceberg, c’était à la base le petit rigolo de l’équipe fondatrice des X-Men. Un peu le pote sympa avec les vannes nulles mais le cœur en or. Sauf que depuis, le gars a bien évolué. Et aujourd’hui, spoiler : c’est l’un des mutants Oméga les plus puissants de tout Krakoa. Sa maîtrise du froid dépasse les simples glaçons dans le pastis : il peut manipuler la température ambiante, geler l’humidité de l’air pour créer des armes, des boucliers, ou des sculptures que même Elsa de La Reine des Neiges jalouserait. Et il peut aussi transformer son corps entier en glace vivante. Littéralement. Pas en mode « je suis un peu froid au toucher », non : un colosse translucide que tu ne veux pas provoquer.
Mais le plus impressionnant, c’est la finesse avec laquelle il contrôle tout ça. Bobby peut bidouiller la glace au niveau moléculaire, façon alchimiste polaire. Il peut créer des clones de lui-même (oui, plusieurs Bobby, imagine l’ambiance) et même étendre sa conscience dans la neige ou la glace autour de lui, comme si le sol devenait un prolongement de son cerveau. Et le mieux ? Il est pratiquement invincible. Tu le brises en mille morceaux ? Pas de souci, il se reconstitue comme un puzzle givré. Autrement dit, tant qu’il reste un peu d’humidité dans l’air, tu ne peux pas vraiment le tuer. Iceberg, c’est passé de sidekick glacé à force élémentaire de la nature. Et ça, sans jamais perdre son humour à deux balles. Classe.
Vulcan : le frère Summers qui te fait exploser à distance
Gabriel Summers, alias Vulcan, c’est un peu le troisième frère dont on ne parle pas trop aux repas de famille. Et pour cause : le gars a le même pouvoir de base que Cyclope et Havok, sauf qu’il a tout mis à 11 sur l’échelle de la terreur. Lui, il ne se contente pas de balancer des rafales stylées avec les yeux ou les mains : il manipule psioniquement n’importe quelle forme d’énergie. Feu, électricité, lumière, énergie nucléaire, micro-ondes du bureau, tout y passe. Il peut l’absorber, la stocker, te la renvoyer dans les dents, et en bonus : voler. Et comme si ça ne suffisait pas, son histoire est l’une des plus sombres du lore X-Men — mort, résurrection, trahison… le gars coche toutes les cases du bingo du trauma mutant.
Mais Vulcan ne s’arrête pas là. Il peut aussi interagir avec les pouvoirs des autres mutants : les voler, les neutraliser, les retourner contre eux. Bref, une version ambulante de « contrôle+alt+delete » pour super-pouvoirs. Et avec ce CV, il a tout naturellement décidé de… prendre le contrôle de l’Empire Shi’ar. Oui, rien que ça. Il a littéralement conquis une civilisation galactique à la seule force de son ego et de ses blasts cosmiques. Il a affronté des pointures comme Black Bolt ou ses propres frangins sans trembler. Enfin… sauf quand sa rage prend le dessus, ce qui arrive à peu près aussi souvent qu’un reboot chez Marvel. Vulcan, c’est un concentré d’énergie brute, de pouvoir incontrôlable et de syndrome du petit dernier. À manier avec précaution.
