X-Men : tous les mutants Marvel de niveau Omega

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Au cœur de l’univers Marvel, y’a les mutants. Pas les petits malins qui se découvrent un petit pouvoir sympa à l’adolescence, non, les vrais, ceux qui représentent une branche évoluée de l’humanité, version Darwin sous stéroïdes. Pendant longtemps, les X-Men ont classé leurs plus gros calibres comme étant de « niveau Oméga », histoire de dire : « Lui, t’as pas envie de le croiser dans un couloir étroit. » Sauf que voilà, comme souvent dans les comics qui durent depuis Mathusalem, on a fini par coller l’étiquette à tout le monde et à n’importe qui, y compris au stagiaire avec un pouvoir de chauffage d’appoint. Résultat : flou total. Heureusement, en 2019, Jonathan Hickman débarque avec son reboot House of X / Powers of X (HOX/POX pour les intimes) et remet un peu d’ordre dans le bac à sable mutant.

Depuis HOX/POX donc, « niveau Oméga », ça veut dire un truc précis : un pouvoir sans plafond. On ne parle pas de types qui peuvent balancer des éclairs pendant dix minutes de plus que les autres, mais de mutants dont les capacités explosent tous les compteurs connus. Pas qu’ils tirent leur énergie d’un puits sans fond (même si certains donnent cette impression…), mais plutôt que même les meilleures machines, ou même Tony Stark après trois cafés, ne peuvent mesurer la limite de ce qu’ils peuvent faire. Et comme les X-Men ne sont pas complètement idiots, ils gardent toujours quelques Omégas dans leur équipe. Au cas où. Pour régler une guerre intergalactique. Ou pour terraformer Mars, entre deux réunions. Allez, découvrons ensemble les mutants Marvel de niveau Oméga !

Pestilence : quand la maladie devient une arme de destruction massive

Pestilence, c’est pas juste un nom de code qui fait mal au ventre. C’est l’une des toutes premières Cavaliers de l’Apocalypse, époque où les mutants portaient encore des armures qui grincent et vivaient sur Okarra (avant que ça se coupe en deux et devienne Krakoa d’un côté, Arrako de l’autre – ambiance rupture familiale un peu brutale). Elle a passé quelques milliers d’années enfermée dans Amenth, un joli petit coin d’enfer infesté de démons, en compagnie de ses frangins et de sa maman, Genesis. Et la pomme ne tombe pas loin de l’arbre : maman lui a légué des pouvoirs Oméga bien velus, pendant que papa Apocalypse lui filait le mode d’emploi pour commander des armées comme s’il s’agissait d’un groupe WhatsApp. Résultat : la dame est à la fois une arme de guerre biologique et une stratège de haut vol.

Son arme de prédilection ? Un arc. Mais attention, pas un arc pour faire des compètes en short le dimanche. Non, un arc qui tire des flèches imbibées de maladies. Et pas le petit rhume des foins, hein : on parle de virus vicieux. Même les autres Pestilences version discount inventées par Apocalypse font pâle figure à côté. Bon, elle s’est quand même fait avoir par son frère, Death (les dîners de famille devaient être… tendus), mais elle reste une figure majeure de la mythologie mutante. Un être aussi antique que balèze, et une excellente entrée en matière pour notre palmarès des mutants Oméga qui ne rigolent pas du tout.

Famine : quand l’eau devient ton pire cauchemar

Famine, c’est encore un rejeton de la maison Apocalypse ; et pas le plus sympa. Lui aussi faisait partie du premier gang des Cavaliers, ceux de la vieille époque, version hardcore. Avec ses frères et sœurs, il a passé des millénaires à se battre dans l’enfer démoniaque d’Amenth, où les créatures ont plus de dents que de logique. Et pendant que toi tu galères à retenir trois combos à Street Fighter, lui, il a affiné ses pouvoirs Oméga jusqu’à pouvoir manipuler l’eau comme s’il était en mode divinité. Résultat : il peut transformer n’importe quelle goutte en lame de rasoir géante, invoquer des raz-de-marée, ou juste te vider de toute ton hydratation. Littéralement. En gros, tu meurs comme une plante oubliée au soleil. Sympa, non ?

Apocalypse a clairement le gène de la longévité dans la famille, et Famine en a bien profité pour devenir un maître absolu de ses capacités. Alors certes, même à trois (lui, War et maman Genesis), ils n’ont pas réussi à battre Tornade, qui, rappelons-le, joue dans la cour des très très grands. Mais faut pas non plus croire que Famine est un figurant. Son pouvoir est tellement létal qu’il pourrait réduire à néant la plupart des mutants « lambda » avant même qu’ils aient eu le temps de sortir une punchline. Alors si vous croisez Famine un jour… buvez un verre d’eau. Ça peut toujours servir.




A propos Stéphane 722 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.