X-Men : tous les mutants Marvel de niveau Omega

Temps de lecture estimée : 24 min.

Proteus : la réalité, c’est surfait

Kevin MacTaggert, aka Proteus, c’est le fils de Moira X. Oui, cette Moira. Autant dire qu’il a baigné dans la mutation de haut vol dès la maternité. Sauf que lui, son truc, c’est pas les griffes ou les éclairs. C’est la réalité. Et pas juste la tordre un peu pour rigoler : la plier, la vriller, la réécrire façon auteur de fanfic sous acide. Il manipule l’énergie ambiante comme s’il changeait les chaînes à la télé, ce qui fait de lui un mutant Oméga pur jus. Petit détail : il est constitué uniquement de puissance psionique. Résultat, son corps d’origine n’a pas trop apprécié… Il s’est littéralement carbonisé. Depuis, Kevin doit posséder des corps humains pour survivre, et spoiler : ça ne rend pas ses pouvoirs plus stables. Juste plus flippants.

Sauf que bon, le petit souci, c’est que les corps qu’il utilise ont tendance à cramer plus vite qu’un toast oublié dans le grille-pain. À chaque fois qu’il utilise son pouvoir pour bricoler la réalité, son hôte part en fumée – et Kevin repart en quête d’un nouveau corps comme on change de voiture d’occasion. C’était le chaos total à ses débuts, façon entité errante qui te flingue l’espace-temps entre deux possessions. Mais depuis l’arrivée de Krakoa et ses Protocoles de Résurrection, Proteus vit sa meilleure vie. Il fait partie des mutants qui participent à ressusciter les autres, et comme on lui fournit désormais un stock illimité de corps mutants « vierges », il n’a plus besoin de squatter à l’arrache. C’est beau, le progrès technologique. Surtout quand ça évite de réduire tes collègues en poussière.

Death : le regard qui tue, littéralement

Death, c’est le fils d’Apocalypse qui a le moins envie de rigoler. Déjà, rien que le nom donne le ton. Membre d’origine des tout premiers Cavaliers, c’est aussi le plus balèze du lot. Et niveau pouvoirs Oméga, il coche la case « horreur pure » sans trembler : son regard (oui, juste un regard) libère une brume corrosive capable de réduire n’importe qui en tas de cendres. Pas de monologue, pas de combat chorégraphié, juste un regard et pouf, il ne reste que le souvenir. Ce pouvoir est tellement vénère qu’il peut même lui faire mal à lui-même. C’est arrivé quand Tornade, toujours aussi classe, a réussi à lui renvoyer sa propre attaque en pleine poire pendant un duel à Sevalith. Et comme si ça ne suffisait pas, monsieur sent la moindre étincelle de vie autour de lui. Genre un détecteur de fumée, mais pour les battements de cœur.

Comme le reste de la petite famille, il a une longévité qui ferait passer Wolverine pour un ado, et il a survécu à des vampires en train de lui bouffer les tripes sans trop de séquelles. Du costaud, on vous dit. Côté caractère, il a aussi hérité du petit côté impitoyable de papa : il a tué sa sœur Pestilence parce qu’elle l’a contrarié. Voilà. Pas de procès, pas de médiation familiale. Et surprise : il est aussi plus indépendant que le reste de sa fratrie. Il a même trahi sa mère Genesis pour se ranger du côté de Storm et d’Apocalypse, histoire de mettre fin à la guerre civile sur Arakko. En résumé : des pouvoirs mortels, un égo bien aiguisé et des ambitions qui sentent le soufre. Death, c’est le genre de mec que tu veux dans ton équipe… mais jamais derrière toi.




A propos Stéphane 722 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.