Ce mois de novembre, c’est le mois de Fatalis puisque la publication de l’event Doom World (A World under Doom en VO) commence en France. Et n’oublions que Fatalis sera au cœur du prochain gros film du MCU, Avengers : Doomsday. Ce sera Robert Downey Jr. qui incarnera Victor Von Fatalis. Personnage culte parmi les méchants de Marvel, Fatalis a traversé des centaines d’épisodes, souvent plus fascinant que les héros qu’il affronte. Même quand il ne cherche pas à dominer le monde ou à détruire Reed Richards, il dégage une présence que peu égalent. Certaines de ses histoires sont devenues carrément incontournables.
Doctor Doom : le souverain derrière le masque

La série régulière Doctor Doom écrite par Christopher Cantwell s’est arrêtée bien trop tôt, et c’est franchement dommage. L’auteur y dévoilait une facette inattendue de Victor Von Fatalis : celle d’un homme en quête de famille, presque désireux d’une existence normale. Oui, même un despote peut rêver de calme. Mais Christopher Cantwell ne se contentait pas de l’humaniser. Il explorait aussi la complexité du dirigeant de Latvérie, partagé entre autorité et devoir. Dès le premier épisode, Fatalis est accusé à tort d’avoir détruit une station spatiale. Plutôt que de réagir en tyran offensé, il choisit de se rendre. Non pas par faiblesse, mais parce qu’il estime que c’est la meilleure décision pour son peuple.
Pour les fans du MCU intrigués (ou inquiets) à l’idée de voir Robert Downey Jr. enfiler l’armure du Docteur Fatalis, cette série donne une idée du ton que pourrait prendre Avengers : Doomsday en 2026. Christopher Cantwell refuse de réduire Fatalis à un simple mégalomane assoiffé de pouvoir. Le personnage reste impitoyable quand la situation l’exige, mais chaque geste, chaque mot est pesé. Sous la plume de C. Cantwell, Fatalis devient un stratège d’une précision glaçante, aussi fascinant que terrifiant.
Fatalis Imperator : quand le rêve devient cauchemar

Dans Fatalis : Imperator, le Docteur Fatalis fait ce qu’il fait de mieux : tenter de conquérir le monde. Sauf que cette fois, il a un plan… et un allié. Il capture l’Homme Pourpre et détourne son pouvoir pour alimenter une machine capable de laver le cerveau de toute la planète. Pour les rares individus capables de résister, Fatalis envoie Namor en éclaireur. Le Prince des Mers s’occupe d’implanter sur eux des dispositifs qui les rendent sensibles à l’influence de la machine. En échange, Fatalis lui promet le contrôle des océans. Promesse qu’il trahit évidemment, en lavant à son tour le cerveau de son « allié ». Chez Fatalis, la loyauté a toujours une date de péremption.
Un mois plus tard, le monde est à genoux. Plus de guerre, plus de famine, plus de haine. Et pourtant, Victor Von Fatalis s’ennuie. Le conquérant a gagné, mais n’a plus rien à conquérir. C’est là toute la tragédie du personnage : il a obtenu la paix universelle… sans parvenir à s’en satisfaire. Le pouvoir absolu ne lui suffit pas, parce que rien ne comble le vide d’un ego aussi monumental. Et pour achever de nous le rappeler, Fatalis fait face à l’Homme Pourpre sans masque, exposé à son pouvoir, mais il résiste. La volonté d’un homme qui plie le monde sans plier lui-même.