Fatalis : les 10 comics incontournables à lire avant son arrivée dans Avengers : Doomsday

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Les premières Guerres Secrètes : le triomphe du Docteur Fatalis

En 1984, Les Guerres Secrètes débarque dans les kiosques et change à jamais la façon de raconter les grandes sagas super-héroïques. Aujourd’hui, les crossovers géants sont devenus monnaie courante, mais à l’époque, c’était du jamais-vu. Le concept ? Rassembler tous les héros et vilains Marvel sur une planète artificielle appelée Battleworld, pour les faire s’affronter. Une idée un peu opportuniste, d’ailleurs, puisque l’événement avait été lancé avant tout pour vendre des figurines. Mais le miracle eut lieu : les lecteurs en prirent plein la vue, et un méchant en sortit définitivement comme le grand adversaire de l’univers Marvel, le Docteur Fatalis.

Sur Battleworld, Fatalis ne se contente pas de jouer les seconds rôles. Face à Galactus et à d’autres monstres de puissance, il réussit à s’emparer de l’énergie du Beyonder lui-même, devenant quasi divin. Pendant un bref instant, Victor Von Fatalis règne sur tout ce qui existe. Mais comme toujours, son propre doute finit par le trahir. Ce n’est pas son orgueil qui cause sa chute, mais cette part d’humanité qu’il déteste : l’incapacité à croire pleinement en sa propre perfection.

Doomwar : quand le Docteur Fatalis déclare la guerre au Wakanda

Le Wakanda possède l’une des ressources les plus précieuses du monde Marvel : le vibranium. Ce métal quasi indestructible peut absorber les ondes sonores, mais aussi (comme l’a découvert le Docteur Fatalis ) des énergies magiques. Dans Doomwar, Victor Von Fatalis tourne son regard vers le royaume du Black Panther avec un objectif clair : s’emparer du vibranium et en faire la clé de son pouvoir absolu. Le genre de projet démesuré dont il a le secret.

La mini-série montre un Fatalis au sommet de sa ruse. Sans les pouvoirs divins qu’il a parfois possédés, il affronte non seulement T’Challa, mais aussi les Quatre Fantastiques et les X-Men réunis. Et malgré tout, ils ne parviennent à le vaincre qu’à grand-peine. Doomwar prouve qu’il n’a pas besoin d’être un dieu pour mettre à genoux des super-héros. Pour le MCU, ce récit donne un aperçu de ce que Avengers : Doomsday pourrait offrir : un Fatalis stratège, froid, charismatique, capable à lui seul de faire trembler tout l’univers Marvel. Et franchement, ça fait envie.




A propos Stéphane 776 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.