Après le carton intersidéral de Deadpool & Wolverine, la hype est de retour. Et pas qu’un peu. Le MCU, qu’on avait un peu laissé en PLS dans un coin ces derniers mois, revient en force avec du très, très lourd. Non seulement Robert Downey Jr revient (mais pas en gentil Tony Stark, hein, non non : le mec va incarner un Dr Fatalis des grands jours, bien tyrannique comme on aime), mais en plus les frères Russo reprennent les commandes pour Avengers : Doomsday et le final de la sage du multivers, Avengers : Secret Wars.
Autant dire que les fans sont remontés à bloc. Petite piqûre de rappel pour les non-initiés (ou les traumatisés de Quantumania) : dans les comics, Secret Wars marque la fin du multivers tel qu’on le connaît. Après une série d’incursions bien vénères, il ne reste que deux univers encore debout : la Terre-616 (la version « classique ») et la Terre-6160 (l’univers Ultimate). Et bam, collision. Donc Avengers : Doomsday sera le film qui sert de rampe de lancement vers cette probable apocalypse cosmique. Et même si aucun run précis ne semble fait pour une adaptation à 100%, le catalogue Marvel regorge de récits qui pourraient sérieusement nourrir ce prochain chaos à l’écran.
🧭 Petit guide de survie dans le multivers Marvel (version comics)
Incursion : Quand deux univers entrent en collision. L’un doit mourir pour que l’autre survive. Sinon ? Boum. Plus de multivers.
Terre-616 : L’univers “classique” de Marvel. Celui des Avengers qu’on connaît, de Peter Parker, des X-Men version comics… bref, la référence.
Terre-6160 : L’univers Ultimate, plus jeune, plus radical, plus “années 2000” dans le ton. C’est de là que vient le Créateur (Reed Richards version dark), et d’où émergent pas mal de twists multiversels.
Terre-10005 : L’univers des films X-Men produits par la Fox (oui oui, coucou Hugh Jackman). Confirmé comme canon dans Deadpool & Wolverine.
Battleworld : Une planète artificielle créée par Fatalis dans Secret Wars (2015), où il fusionne plusieurs portions d’univers après l’effondrement du multivers. C’est là que tout le monde se tape dessus dans un joyeux bordel dimensionnel.
Infamous Iron Man : Et si Fatalis devenait Iron Man ?
Dans cette histoire, Tony Stark est censé être mort. Et qui vient enfiler l’armure en mode “héros repenti” ? Victor Von Fatalis. Oui, vous avez bien lu. Le grand manitou du mal, le despote masqué, décide de jouer les Iron Man. Et pas en dilettante : le bonhomme sauve des civils, s’excuse presque de ne pas être très doué pour… eh bien, prendre soin des gens. À vous aussi ça fait bizarre ? Mais la série Infamous Iron Man va plus loin : on apprend que Fatalis admirait secrètement Reed Richards et Tony Stark. Après son échec sur Battleworld, il veut se racheter. Et il va même jusqu’à faire équipe avec le Dr Strange pour aller taper sur Mephisto. On est loin du tyran de Latvérie en quête de pouvoir absolu.
Alors forcément, ça fait cogiter. Si Avengers : Doomsday nous sort un Fatalis version “héros en armure”, inspiré par Infamous Iron Man, ce serait pas idiot. On parle quand même du mec qui a sauvé le multivers dans Secret Wars, face au Tony Stark qui a sauvé l’humanité dans Endgame. Fusionner ces deux figures pour créer le “nouveau grand méchant” du MCU ? L’idée est loin d’être farfelue. Surtout quand Robert Downey Jr est dans la boucle. Imaginez : les héros croisent un Iron Man alternatif. Ils veulent croire à un miracle. Sauf que ce n’est pas Tony. C’est Victor Von Fatalis. Et derrière le masque… ce n’est pas l’espoir, c’est le chaos.
Avengers : Emperor Doom, quand Fatalis contrôle le monde (et les esprits)
Le but ultime de Fatalis, ça a toujours été le même : régner sur le monde. Et dans cette histoire des Avengers de 1987, bingo, il y arrive. Grâce à Zebediah Killgrave, alias l’Homme-Pourpre, un vilain qui contrôle les esprits, Victor Von Fatalis réduit littéralement l’humanité en esclavage mental. Et comme certains résistent à l’influence, hop, il envoie Namor régler le problème à coups de baffes aquatiques. Même les Avengers tombent sous sa coupe, tous sauf Wonder Man, qui réussit à libérer quelques collègues pour tenter un baroud d’honneur. Spoiler : c’est pas les gentils qui font tomber Fatalis. Non, c’est son ego XXL, son obsession maladive du contrôle parfait. Comme souvent avec lui, le vrai boss final… c’est lui-même.
Difficile de dire à quel stade de puissance on retrouvera Fatalis dans Avengers : Doomsday, mais vu le titre et les rumeurs qui tournent, on peut supposer qu’il n’arrivera pas les poches vides. Dans ce récit, le gars ne se contente pas de dominer : il instaure la paix mondiale, fait chuter la criminalité et, techniquement, sauve le monde. Une belle ligne sur le CV quand il faudra expliquer plus tard comment il en est venu à créer Battleworld dans le MCU. Fatalis est aussi du genre à chercher des artefacts pétés pour étendre son pouvoir, comme ici avec Killgrave. Et ça tombe bien : Killgrave existe déjà dans la série Jessica Jones, campé par un David Tennant glaçant. Ce serait peut-être le bon moment pour le faire revenir, en version blockbuster cette fois.
