Avengers vs X-Men : Guerre totale avant la fin du multivers

Dans les comics, Avengers Vs X-Men, c’est l’un des affrontements les plus violents de la maison Marvel. Tout part du retour de la Force Phénix sur Terre : les Avengers flippent à mort, persuadés qu’elle va tout cramer sur son passage, tandis que les X-Men y voient au contraire une chance de renaissance pour les Mutants. Résultat : incompréhension, tensions, et bam, guerre totale entre les deux camps. Du genre bien destructrice, avec bastons et alliances brisées à la pelle. Dans Avengers : Doomsday, l’idée pourrait être reprise, mais version multivers : ce ne serait plus la Force Phénix au cœur du conflit, mais la survie pure et simple d’un monde en train de s’effondrer. Ou plutôt deux mondes.
Parce que dans les Secret Wars version comics, quand la Terre-616 (celle qu’on connaît) percute la Terre-6160 (l’univers Ultimate), c’est la cata. Le multivers s’écroule, et les héros des deux univers se foutent sur la tronche dans une dernière tentative pour sauver leur réalité. Et maintenant que Deadpool & Wolverine a confirmé que l’univers des X-Men de la Fox (Terre-10005) est toujours actif, les fans se frottent déjà les mains. Ce monde-là pourrait bien devenir l’équivalent MCU de la Terre Ultimate, avec ses propres héros, ses propres enjeux… et sa propre volonté de survivre. Il ne reste plus qu’à attendre le clash ultime : Avengers contre X-Men, round final avant la création de Battleworld.
Books of Doom : L’origin story de Fatalis qu’on n’a jamais eue au cinéma

Même si ses origines avaient déjà été évoquées dans Fantastic Four Annual #2, c’est vraiment dans la mini-série Books of Doom (six numéros bien denses) que Fatalis prend toute son ampleur. Récit à la première personne, façon interview confessionnelle, on y découvre un Victor Von Fatalis bien plus complexe que la caricature du méchant mégalo. Né dans un camp rom en marge de Latvérie, fils d’une sorcière (Cynthia Von Doom), il grimpe les échelons jusqu’à devenir le monarque absolu de son pays. Mais ce n’est pas tout : ce récit revient sur sa quête désespérée pour sauver l’âme de sa mère des griffes de Mephisto, et explore en profondeur ce qui pousse Fatalis à vouloir dominer le monde. C’est glauque, tragique, fascinant, et ça donne enfin de l’épaisseur à un personnage souvent résumé à son armure et son égo.
Contrairement à Spider-Man ou aux Quatre Fantastiques, l’histoire d’origine de Fatalis est encore floue pour le grand public. D’où l’intérêt de l’adapter comme il faut à l’écran. Books of Doom serait parfait pour ça : c’est court, mais ultra riche, et ça met enfin à plat les motivations du bonhomme. Et vu que certains fans grincent déjà des dents en apprenant que Robert Downey Jr pourrait jouer ce Fatalis-là (eh oui, Iron Man + méchant = confusion), autant lever les doutes très tôt avec un bon vieux origin story bien ficelé. Parce qu’un Fatalis mystérieux, c’est cool. Mais un Fatalis mystérieux et incarné par l’ancien Tony Stark… là, vaut mieux poser les bases tout de suite.
