Heroes Reborn : Doomsday ou Fatalis, sauveur par défaut d’un monde sans héros
Quand les héros de l’univers Marvel tournent le dos à Contre-Terre, ils laissent derrière eux un sacré bazar. New York, version locale, est engloutie et sous contrôle atlante. Ambiance baignade forcée. C’est là qu’on suit Samantha Dunbar, une civile lambda qui voit un truc humanoïde et lumineux se crasher depuis le ciel dans l’océan. Ni une, ni deux, elle plonge et sauve… Fatalis. Oui, notre Fatalis. Réanimé, Victor Von Fatalis se met vite à pirater les datas de la planète (évidemment), pendant que Samantha découvre, au passage, que son monde n’est rien d’autre qu’un délire de l’imagination de Franklin Richards. Pas de super-héros à l’horizon ? Pour Fatalis, c’est l’aubaine parfaite. Le gars voit un monde vide de héros et se dit : “Tiens, j’vais le conquérir.” Classique de la part de Fatalis.
Selon les rumeurs qui chauffent bien fort, Fantastic Four: Premiers pas verrait les 4 Fantastiques quitter leur propre univers pour rejoindre le MCU. Et donc, paf : un monde sans héros. Tout pile le contexte d’Heroes Reborn : Doomsday. Dans cette version, Fatalis devient le sauveur de cette planète délaissée… avant de l’intégrer à la continuité via une incursion bien sentie. Comme dans les comics, où il fusionne ce monde avec la Terre-616. On pourrait même imaginer un tas de nouvelles variantes émerger sur cette Contre-Terre, histoire de bien faire monter la pression avant Avengers : Secret Wars, et d’asseoir encore un peu plus Fatalis en tant que futur boss final du MCU.
Marvel Super Heroes : Secret Wars – Guerres Secrètes, Battleworld, figurines et ascension divine de Fatalis
Premier crossover de l’histoire Marvel, Secret Wars (1984) (Les Guerres Secrètes en VF) a été créé… pour vendre des figurines. Oui, oui, des jouets. Et malgré ce plan marketing tout pourri, le comics a fini par devenir l’un des récits les plus cultes de la Maison des Idées. Entre Spider-Man qui chope son fameux costume noir et l’évolution totalement pété de l’Homme-Molécule (qu’on regardait de travers avant), ce Secret Wars pose les bases de dizaines d’histoires à venir. Le pitch ? Le Beyonder, entité cosmique d’humeur joueuse, kidnappe tout un tas de héros et de vilains terriens pour les foutre sur Battleworld et les faire se foutre sur la tronche. Simple. Efficace.
Et dans tout ce chaos, qui se pointe pour défier l’omnipotent Beyonder ? Fatalis, évidemment. Et il gagne. Il le bat. Il absorbe sa puissance et devient carrément l’être suprême de l’univers. Rien que ça. Alors avec les rumeurs qui circulent autour de la TVA et de sa manie de ramasser les “êtres-piliers” des différents univers dans Avengers : Doomsday, y’a clairement de quoi faire écho à ce run. Un “Battleworld TVA” ? Pourquoi pas. Et si l’ennemi final n’était autre qu’un Beyonder… ou un Fatalis ayant absorbé le Beyonder ? Ce serait un excellent moyen d’introduire un nouveau niveau de menace dans le MCU. Genre, fini de rigoler. Là, on joue avec les dieux.
