Ultimate Comics : Doomsday : Le Créateur, Reed Richards en version bien cramée
Sous ce titre bien menaçant se cache en réalité une trilogie. Les trois forment une seule et même histoire, un gros morceau post-Ultimatum, où les restes des Quatre Fantastiques doivent affronter une menace mystérieuse. Une force qui tente de modifier la timeline… et qui, spoiler, est en train de tout casser. Littéralement. Au fil des pages, on découvre que le vilain de l’histoire n’est autre que Reed Richards himself. Brisé par sa rupture avec Sue et traumatisé par les événements d’Ultimatum, le mec vrille sévère et devient… le Créateur. Un Reed en version dark, tordu, ultra-intelligent et prêt à foutre le bordel dans tout le multivers. Et ça, ça pèse lourd dans la mise en place de Secret Wars.
Si Avengers : Doomsday veut vraiment préparer le terrain pour Secret Wars, difficile d’ignorer un perso comme le Créateur. Ce serait même l’occasion idéale pour l’introduire, tant il est central dans l’effondrement du multivers. Et si ce n’est pas Reed Richards version Ultimate, pourquoi pas un Fatalis ou un Kang qui emprunterait ce rôle ? Ce qui compte, c’est de poser dès maintenant une figure capable de faire basculer tout le MCU dans le chaos dimensionnel. Parce que Secret Wars, ce n’est pas juste un crossover. C’est le big bang final. Et pour ça, il faut un cerveau malade derrière le rideau dès le cinquième Avengers.
The Ultimates vol. 4 (2024) : Et si Fatalis était… Tony Stark ?
Dans cette version toute fraîche des Ultimates, Fatalis n’a, sur le papier, aucun lien avec Iron Man. Mais quand on y regarde de plus près, ça sent clairement le tremplin pour justifier pourquoi Robert Downey Jr pourrait camper le vilain dans le MCU. Ici, c’est Reed Richards, le chouchou des fans, Monsieur Fantastique himself, qui dévie de sa trajectoire héroïque après avoir été torturé par le Créateur et forcé de l’aider à déformer la timeline. Résultat : Reed craque. Traumatisé, il lâche le costume de héros et devient… Fatalis. Rien que ça. Et il s’allie aux Ultimates pour libérer le monde du joug instauré par son double diabolique.
Alors ok, on n’a pas encore tous les éléments, la série étant encore en cours, mais ça n’empêche pas les fans de déjà s’enflammer. Et on les comprend. Parce que ce Fatalis-là, c’est peut-être le bon pour le MCU. Il suffit d’échanger Reed contre Tony Stark, et bam : on se retrouve avec un mélange tordu d’Iron Man et de Fatalis. Et ce combo pourrait bien faire le ménage dans le bazar post-Kang que Marvel traîne depuis un moment. Avec un tel personnage, plus sombre, plus puissant, et incarné par une figure adorée du MCU, on tiendrait là un successeur parfait. Un « Fatalis Stark » capable de tout écraser sur son passage.
