Et si Avengers: Doomsday adaptait ces 10 comics cultes ?

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Secret Wars : Last Days, le chant du cygne de l’univers Marvel

Last Days, c’est le prélude crépusculaire à Secret Wars, la bande-son désespérée d’un univers Marvel au bord de l’implosion. On y suit les derniers jours, parfois les dernières heures, de plusieurs héros emblématiques, chacun tentant de faire face à l’inévitable effondrement du multivers. Silk cherche désespérément à retrouver sa famille, les Avengers commencent à comprendre qu’il n’y a plus grand-chose à faire, Magnéto s’acharne à sauver ce qu’il peut, pendant que le Silver Surfer tente carrément de reconstruire l’univers en pleine guerre galactique. Un melting-pot de missions finales, de regrets, de courage et de résilience qui sent bon la fin du monde. Et tout ça, ça pourrait très bien infuser Avengers : Doomsday.

Car soyons lucides : les Avengers vont essayer de ralentir la fin du multivers, bien entourés (Les Quatre Fantastiques ? Les Thunderbolts ? Spidey ? Venez, on est bien), mais ils vont se casser les dents. Et c’est là que Last Days peut briller en coulisses : en inspirant ces petits moments où chaque perso tente de régler ses comptes, sauver un proche ou accomplir une mission impossible avant l’effondrement total. Tout ce que ce prélude captait si bien. Et puisque Fantastic Four: Premiers pas doit déjà introduire Galactus et le Silver Surfer, et qu’une partie des Gardiens de la Galaxie traîne encore dans les étoiles, on peut s’attendre à une guerre cosmique finale façon chant du cygne. Une fin de multivers, oui. Mais avec panache.

Time Runs Out : huit mois avant la fin, et personne n’est prêt

Autre préambule majeur à Secret Wars, Time Runs Out est un arc fleuve en vingt épisodes qui suit les huit derniers mois de vie (ou de survie) des plus grands héros de la Terre. L’objectif ? Comprendre pourquoi le multivers part en lambeaux. Plusieurs équipes d’Avengers, chacune de leur côté, cherchent à découvrir l’origine du mal, pendant que l’Illuminati a disparu des radars et que Tony Stark, devenu persona non grata, fait profil bas. Au cœur de ce chaos : les Beyonders, entités divines qui, pour prouver leur toute-puissance, éliminent à la chaîne des Célestes et autres entités multiverselles. Ambiance fin de partie cosmique.

Mais Fatalis n’est pas le seul à tenter l’impossible. Pendant que lui bosse dans l’ombre pour empêcher la destruction totale, les Shi’ar tentent d’envahir la Terre, le Créateur et Nick Fury font ce qu’ils peuvent pour sauver la Terre-6160… et tout cela montre une chose : la fin est inévitable. Time Runs Out serait une inspi parfaite pour Avengers : Doomsday, non seulement parce que l’arc connecte plein d’histoires différentes (et le MCU a désespérément besoin de raccorder ses wagons), mais aussi parce qu’il montre que même en unissant toutes les forces possibles, les Avengers ne peuvent pas empêcher l’effondrement. Et comme ce récit inclut les Quatre Fantastiques, les Gardiens de la Galaxie et tout un tas d’autres figures clés, ce serait enfin l’occasion de rassembler tout le MCU avant le grand plongeon final !

En conclusion

Au final, Avengers: Doomsday a l’embarras du choix pour puiser dans l’incroyable richesse des comics Marvel. Qu’il s’agisse d’explorer les origines complexes de Victor Von Fatalis, de rejouer la chute inévitable du multivers, ou de mettre en scène des affrontements titanesques entre Avengers, X-Men et variantes venues d’univers oubliés, chaque arc évoqué ici offre un morceau du puzzle. Et si Marvel veut vraiment offrir un avant-goût explosif à Secret Wars, il lui faudra embrasser ce délire narratif, multiplier les points de vue, et surtout, oser faire de Fatalis plus qu’un simple méchant : une figure tragique, brillante, et terriblement humaine. Sacré défi, non ?




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