Absolute Batman (2024) : un nouveau Chevalier Noir pour un nouveau départ
C’est l’un des plus gros lancements récents de DC : Absolute Batman. Une série ancrée dans le tout nouvel Absolute Universe, une ligne éditoriale qui repart de zéro ; mais avec un twist, évidemment. Ici, on réécrit toute l’histoire de l’univers DC, mais en gardant une certaine liberté narrative. Et pour ce reboot masqué, qui mieux que Scott Snyder ? Le maître d’œuvre de la Cour des Hiboux revient aux commandes, accompagné de Nick Dragotta au dessin, pour nous livrer une relecture explosive de Batman. Oublie ce que tu croyais savoir : ici, tout peut changer.
Le premier numéro donne le ton immédiatement. Alfred (oui, Alfred) est désormais un agent secret en mission à Gotham, infiltré pour surveiller un groupe de criminels appelés les Party Animals (oui, on dirait un gang de fêtards, mais non, ils sont vraiment dangereux). En pleine mission, il tombe sur un Batman jeune, brutal et efficace, qui démolit le gang alors qu’ils tentaient de saboter une réunion publique. Ensuite ? Alfred tente de confronter Bruce pour le convaincre d’abandonner le costume… mais Bruce lui fausse compagnie avec classe, en lui piquant sa moto au passage. Et comme si ça ne suffisait pas, l’issue claque une révélation : Martha Wayne est vivante. Oui, vivante. Absolute Batman, c’est du neuf, du nerveux, et un sacré coup de pied dans le mythe.
En guise de dernière planche…
Alors voilà. Presque un siècle de Batman, et il continue de se réinventer sans jamais perdre ce qui fait de lui l’icône suprême de DC Comics : un homme, une ville, une obsession. Qu’il soit débutant, papa à temps partiel ou cible d’une conspiration vieille comme Gotham City, il reste toujours cette silhouette dans la nuit qu’on adore suivre. Et entre deux relaunchs, une chose est sûre : on ne s’ennuie jamais avec la chauve-souris.
