15 morts les plus traumatisantes des comics… et les raisons qui ont poussé les éditeurs à sacrifier ces personnages !

Barry Allen

(image © DC Comics)

L’idée de Crisis on Infinite Earths naît lorsque le scénariste Marv Wolfman comprend que gérer toutes les contradictions créées par les terres parallèles de l’univers DC est impossible et qu’il faut remettre de l’ordre. Il propose le projet de redéfinir l’univers DC aux éditeurs Paul Levitz et Dick Giordano qui comprennent que cette histoire peut prendre une ampleur insoupçonnée. Tout le monde va alors réaliser un travail d’archivage de plus de 2 ans avant d’entreprendre d’écrire une histoire où toutes les terres parallèles disparaissent les unes après les autres pour finalement fusionner. Si le nombre de victimes est très important, le 1er personnage majeur à tomber sous les coups du méchant Anti-Monitor est Supergirl dans Crisis n°7. On pensait alors que cela suffirait. Eh bien non ! Dès le départ, les éditeurs avaient prévu de tuer Barry Allen, alias Flash, car ils trouvaient le personnage un peu trop vieillot et inintéressant. Cela peut aussi sembler logique dans la mesure où c’est lors d’un épisode de Flash (le fameux Flash of Two Worlds) que l’on définit pour la 1re fois le concept des terres parallèles et du multivers. Marv Wolfman n’était pas d’accord, et il avait même prévu une échappatoire pour faire revenir le héros au cas où. Lorsque Flash se sacrifie pour empêcher le canon d’anti matière de l’Anti Monitor de pulvériser la Terre, il doit courir plus vite qu’il ne l’a jamais fait auparavant, ce qui lui aurait permis de voyager dans le temps pour pouvoir revenir plus tard. On précise que la notion de force véloce n’était pas encore créée. A noter que Barry Allen réapparaîtra quelques mois plus tard chez… Marvel dans Quasar n°17. En effet, dans cet épisode qui raconte une course pour déterminer qui est le personnage le plus rapide de l’univers Marvel, un étrange personnage amnésique et provenant d’un autre univers apparaît, se faisant appeler… Buried Alien. Le fait de prévoir l’intrigue plusieurs années à l’avance a permis au staff éditorial de DC Comics de préparer le terrain pour son successeur, Wally West. (Crisis on infinite Earths n°8)

 

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Flash
(image © DC Comics)

 

Elektra

(image © Marvel Comics)

Pas vraiment besoin de revenir sur l’histoire de la mort d’Elektra dans Daredevil. Cette dernière fait véritablement partie de la légende des comics. Et pourtant, ce personnage n’avait pas été créé par Frank Miller pour avoir une durée de vie plus longue qu’un épisode. En effet, Elektra ne devait apparaître qu’une seule fois dans une histoire un peu bouche-trou réalisée par l’auteur. En voyant le succès du personnage, Frank Miller l’a donc utilisée de nombreuses fois et en a fait un élément d’importance capitale dans la vie de Matt Murdock. Sa mort est tout à fait logique et s’inscrit dans la continuité du récit développé par Frank Miller durant plusieurs années. Frank Miller a d’ailleurs été très déçu lorsqu’il a appris que Marvel projetait de ressusciter Elektra dans les pages de Daredevil, prétextant qu’on lui avait promis que personne ne toucherait au personnage à part lui (ce qu’il a fait dans la mini-série Elektra Assassin et dans le graphic novel Elektra Lives Again hors continuité). Il voit donc rouge lorsque DG Chichester et Scott McDaniel l’utilisent dans Daredevil en 1994. Pour information, Frank Miller n’a pas regardé la série télévisée Netflix, méprisant le traitement de ses personnages (et notamment d’Elektra) tout comme l’avait fait avant lui un certain Alan Moore pour ses adaptations de comics à l’écran. (Daredevil n°181)

 

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superhéroïnes sexy Marvel
(image © Marvel Comics)

 

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A propos Doop 374 Articles
Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.