Iron Man
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Comme sur les X-Men et Spider-Man, John Romita Jr fait plusieurs passages sur Iron Man. Son 1er passage date de la fin des années 70 et reste graphiquement peu marquant, à lire comme son 1er travail d’importance. En 1990 il revient sur Iron Man pour 10 numéros. Sur des scripts de l’omniprésent John Byrne, Romita Jr dessine la Seconde guerre des armures en donnant son interprétation de l’armure d’Iron Man, impressionnante et massive. Point d’orgue, le numéro 261 où chaque planche est découpée en 2 parties pour suivre en parallèle les aventures de Tony Stark prisonnier de son armure et la quête du Mandarin. Cela aboutit à une représentation de Fin Fang Foom qui reste encore dans toutes les mémoires. De la puissance des planches qui se dégage de cet Iron Man commence à germer l’idée que John Romita Junior fait partie des héritiers de Jack Kirby, ce qui était loin d’être gagné au vu de ses 1er travaux.
Amazing Spider-Man
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Tel père tel fils. Si il y a une série dont le nom est indissociable des Romita, c’est évidemment Spider-Man. On peut distinguer 3 périodes dans l’association John Romita Jr-Spider-Man. Tout d’abord aux débuts des années 80 sur des scénarios de Roger Stern, John Romita Jr marche dans les pas de son illustre père, surtout graphiquement. Parmi ses faits d’armes, la création du Super Bouffon (Hobgoblin) Pourtant son style commence à évoluer, Romita Jr donnant de l’épaisseur à Peter Parker. Surtout c’est l’occasion pour Junior de croquer New York, ville qu’il adore. En 1995, à l’occasion de la Saga du clone, Romita Jr revient sur Spider-Man en collaborant avec Howard Mackie puis John Byrne. Même si graphiquement, fort de son expérience sur Daredevil, le résultat reste de qualité, on ne peut pas en dire autant des scénarios dans la majorité peu passionnant sur le long terme. Néanmoins cette période accouche d’une véritable pépite, Spider-Man, Lost Years, écrit par Jean Marc DeMatteis qui revient sur le passé de Ben Reilly avant son retour à New York. John Romita Junior ne quitte pas le personnage dont l’intérêt rebondit avec l’arrivée en 2001 de Joseph Michael Straczynski, créateur de la série télévisée Babylon 5, et scénariste de Rising star ou Midnight Nation. Les scripts de JM Straczynski relancent l’approche de Romita Jr sur Spider-Man, dont l‘allure s’affine et qui n’a jamais paru aussi aérien et acrobatique. JM Straczynski et John Romita Junior sont aux manettes de la série lors des attentats du 11 septembre 2001. Les 2 artistes rendront hommages aux victimes et aux secouristes dans le bouleversant numéro 36 de Spider-Man, sur couverture noire.
Star Brand
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Dans les années 80, Jim Shooter décide de célébrer les 25 ans de l’univers Marvel moderne en créant un nouvel univers accessible pour de nouveaux lecteurs. C’est le New Universe, qui à l’arrivée ne sera pas une réussite. À tout seigneur tout honneur, Jim Shooter alors éditeur en chef, écrit lui-même une des séries phares à savoir Starbrand, humain ordinaire qui se voit doter de pouvoirs extraordinaires au contact de la marque du Starbrand. L’intérêt de se pencher à nouveau sur Starbrand, n’est certes pas dans la garde-robe horrible des années 80 mais plutôt pour les dessins de John Romita Jr. Le dessinateur est à l’aise sur ce personnage, surtout dans les descriptions de scènes du quotidien. Quand on observe de plus près son travail, on y voit l’esquisse bien avancée de ce qui fera le succès graphique à venir de son Daredevil.
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