La guerre du Punisher contre les criminels ne s’arrête jamais ; mais parfois, il délaisse les mafias pour d’autres adversaires. Frank Castle engage un affrontement total contre l’Hydra, qui se remet de son échec dans Secret Empire. Un récit violent et direct, qui rappelle la puissance de la détermination du Punisher.
■ par Ben Wawe
Couper toutes les têtes de l’Hydre
Frank Castle n’a plus l’armure de War Machine, mais demeure le Punisher. Aucun criminel n’est à l’abri de sa quête de justice vengeresse et brutale. Sa détermination est la même. Encore moins l’Hydra, terrible organisation qui a un temps accédé au pouvoir dans Secret Empire. Les survivants de l’Hydra se rassemblent dans le pays de Bagalia, repaire de mercenaires et de tueurs. Le Baron Zemo, chef actuel du mouvement, tente de le faire reconnaître comme Nation souvenaire. Il utilise les réseaux du PDG de Roxxon, Dario Agger, et la puissance publique du Mandarin ; mais le Punisher n’est pas d’accord. Frank Castle lance une véritable guerre contre l’Hydra, en anéantissant cliniquement tout projet et tout agent qu’il croise. Un affrontement public qui amène le Punisher à combattre autant les agents de l’Hydra… que de nombreux superhéros et amis, qui veulent empêcher le pire.
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La machine de guerre
La couverture de Greg Smallwood imagine Frank Castle en Dolph Lundgren, fameux acteur de films d’action qui a d’ailleurs joué le Punisher en 1989. Le message est clair et assumé : Frank est ici en mission, dans une guerre déclarée contre l’Hydra. Pas de quartier, pas de remords, pas de limite. Le scénariste Matthew Rosenberg assume cette orientation en faisant du Punisher une véritable machine de guerre. Quasiment pas de dialogue, aucun sentiment, aucune douceur, aucune humanité. Frank Castle est une force de la nature, invincible, incapable d’être vaincu quelle que soit l’opposition. On peut envisager un parallèle avec Michael Myers, le supertueur de la saga Halloween. Le crâne blanc du Punisher remplace le masque pâle du serial killer. Tous 2 partagent cette stature irréelle, cette capacité presque surnaturelle à survivre à tout pour atteindre leurs mortels objectifs. Terrifiant, mais efficace.
Tous contre Frank, Frank contre tous
Le Punisher a déjà affronté toutes les organisations criminelles du monde, mais a aussi croisé bien des superhéros et supervilains. Matthew Rosenberg s’en souvient ici, et ce tome 1 de Punisher montre la lutte d’une bonne partie de l’Univers Marvel contre Frank. Ce dernier veut anéantir l’Hydra, certainement pour se racheter d’avoir collaboré avec eux dans Secret Empire. Sa haine est totale, sûrement liée à un dégoût de soi ; mais il n’en dit rien, ne s’explique pas. Ce qui pousse les superhéros à agir. Luke Cage, Iron Fist et l’indispensable Daredevil tentent de stopper le Punisher. Le Soldat de l’Hiver, Hawkeye, Black Widow et Nick Fury sont aussi de la partie. Tandis que l’Hydra du Baron Zemo utilise le Mandarin, qui croise également Tony Stark lors d’une annonce publique, et bien des supervilains. Le Punisher est ici pleinement immergé dans l’Univers Marvel, ce qui est fort agréable pour qui aime la notion d’univers partagé. [la suite de cette review page suivante]
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