Critiques Doopiennes, le marathon comics : semaine 17 !

Detective Comics rebirth vol 4 : Deus Ex Machina

(James Tynion IV/Alvaro Martinez-Carmen Carnero)

critiques doopiennes
(image : © DC Comics)

Detective Comics rebirth : Ça raconte quoi ?

Suite des aventures de l’équipe créée par Batman et dirigée par Batwoman. Des ennemis de l’ordre de Saint-Dumas tentent de s’en prendre à Azrael tandis que Spoiler continue son chemin de croix après la disparition de son amoureux. Elle va tomber entre les bras d’Anarky !

Cette fois-ci : Azrael !

Après que James Tynion IV ait consacré des arches narratives à Batwoman et Batgirl (pardon, Orphan, je n’y arriverai jamais), le voici qui propose de donner un coup de projecteur sur le personnage d’Azrael. Avec un début qui n’est pas sans rappeler la 1ère apparition du héros dans Sword Of Azrael. Ce que j’aime vraiment dans ce run de Batman : Detective Comics, c’est que James Tynion IV arrive à produire de véritables intrigues qui permettent de développer les aspects personnels des personnages. Ici, il fait le tour d’Azrael, de ses envies et besoins tout en proposant une histoire solide, qui va amener à une révélation qu’on attend depuis maintenant quelques numéros. J’avais perdu de vue le personnage de Jean Paul Valley mais cela fait plaisir de le retrouver. Il a droit à un opposant à sa taille et il faudra l’aide de toute l’équipe pour pouvoir en venir à bout.

Mais aussi Zatanna

Batman et ses camarades ne seront pas seuls : en effet, James Tynion IV nous ramène dans l’intrigue Zatanna et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est une véritable réussite ! En effet, en dehors de simplement l’aspect « cameo » de l’héroïne, on a droit à un réel développement entre les 2 personnages : celui de Bruce Wayne et de Zatanna. James Tynion IV crée une véritable romance adolescente entre les 2 héros et cela tient la route :  c’est bien fait, c’est émouvant et on sent bien l’attraction entre le justicier et la magicienne. C’est clairement le point fort de ce volume. La fin quant à elle est un peu classique, tout le monde s’allie pour battre le méchant et il y a de nouveaux développements dans les pouvoirs d’Azrael mais c’est aussi le principe d’une série régulière de délivrer une histoire classique mais bien réalisée. Le dernier épisode se concentre sur Spoiler et ce n’est pas le plus réussi. On nous introduit le personnage d’Anarky et pour l’instant je trouve que cela ne fonctionne pas vraiment. Cela m’a laissé de marbre.

Toujours aussi soigné au niveau des dessins

Au risque de se répéter, le tandem Alavro Martinez aux dessins et Raul Fernandez à l’encrage est vraiment très bon. C’est la plupart du temps très lisible, les personnages sont beaux, on les reconnaît immédiatement, c’est costaud pour du comics. Seul petit reproche, la tendance à développer leur histoire sur une double page qui parfois ne se voit pas trop, et cela m’a quelquefois gêné. Mais c’est chipoter un peu. L’histoire sur Spoiler est quant à elle dessiné par la plus que douée Carmen Carnero, qui livre aussi une bonne prestation mais qui pâtit un peu de la faiblesse de l’histoire. Ce 4e volume des aventures de Batman : Detective Comics version rebrith remonte la qualité de la série après un 3e opus un petit peu plus faiblard. On revient sur une qualité scénaristique et graphique véritablement très appréciées.

critiques doopiennes brocolicritiques doopiennes brocolicritiques doopiennes brocolicritiques doopiennes brocoli demi

Detective Comics Rebirth vol 4 : Deus Ex Machina contient les épisodes n°957 à n°962 de la série Batman : Detective Comics publiée aux Etats-Unis par DC Comics et en France par Urban Comics.

critiques doopiennes
(image : © DC Comics)

 

2 gros Omnibus ? Page Suivante !

À LIRE AUSSI : Batman : 10 persos Marvel Comics influencés par le Dark Knight !

Batman Marvel Comics

(image © Marvel Comics)




A propos Doop 374 Articles
Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.