Critiques Doopiennes, le marathon comics : semaine 17 !

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(image © Marvel Comics, DC Comics, Dark Horse Comics, Image Comics)

Les critiques doopiennes, le « marathon comics » est un challenge de taille : une review de comic-book par jour ouvré enrobée dans une rubrique hebdomadaire !  Une seule question se pose : jusqu’à quand vais-je tenir ?  Pour l’instant je suis à 17 semaines d’affilée, mais c’est de plus en plus difficile. Faire une critique d’un comics par jour, c’est faisable, mais cela impose aussi de lire un comics par jour. Et quand ce sont des TPB de 10 ou 12 épisodes, ça prend du temps et de l’énergie ! Allez ! On y croit !
■ par Doop

 

Les comics au sommaire de cette semaine

Du neuf et du vieux, avec déjà la suite de Fire Power par Chris Samnee et Robert Kirkman, puis la nouvelle série Batman de Tom Taylor et Andy Kubert. On reviendra sur la très réussie Avengers Arena avant de continuer le run de James Tynion IV sur Detective Comics et de finir sur 2 gros Omnibus : Rex Mundi !

 

Avant propos

 Les Critiques Doopiennes, le marathon comics sont le reflet de mes lectures « à chaud » et assurément trop passionnées. Je vous promets toutefois de rester le plus impartial possible, de ne pas mettre de spoilers et de toujours développer mon avis. Une règle immuable : « Lorsqu’on lit une critique, le meilleur moyen de se faire un avis, c’est toujours de lire le comics en question » ! Ces critiques sont surtout là pour vous permettre de découvrir des titres et pourquoi pas, échanger vos opinions sur notre page Facebook. Alors ? Brocoli (comics de qualité notés de 1 à 5) ou Chamois (comics qui ne sent pas très bon) ? C’est parti !

 

Fire Power Tome 2 : Home Fire

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(Image : © Image Comics, Skybound)

(Robert Kirkman/Chris Samnee)

Fire Power, Home Fire : ça raconte quoi ?

Nous voici 15 ans après les évènements du prélude. Owen Johnson s’est installé dans une petite ville, avec une femme et des enfants. Il vit une petite vie tranquille loin du temple Shaolin où il a appris à maîtriser le pouvoir de lancer des boules de feu. Il a laissé tout cela derrière lui ! Et pourtant, son passé va rapidement se rappeler à lui. Pourra-t-il gérer à la fois sa vie de famille, ses nouveaux ennemis et son pouvoir ?

Une suite assez décevante

On ne va pas se le cacher, cette suite de Fire Power ne fonctionne pas vraiment en ce qui me concerne. L’idée de projeter son récit 15 ans plus tard est certes intéressante. On fait de notre héros un adulte, un père de famille, et dieu sait que c’est toujours compliqué à retranscrire dans un comics. De fait, on a quelqu’un qui a décidé de renoncer à ses pouvoirs et à ses aptitudes pour mener une vie de patachon classique. Et Robert Kirkman est plutôt bon pour retranscrire ce genre de choses, les dialogues avec la belle famille, les relations entre les personnages sont plutôt bien fichues. Cela reste très classique et pas très nouveau, mais ça marche, même si c’est un peu trop long. Et c’est d ‘ailleurs tout le problème de cette série : elle ne démarre pas du tout ! S’il y a quelques révélations à la fin (et encore, on peut les mettre en doute), c’est quand même bien peu. Si la série avance au bout du 6e épisode, les 5 premiers nous offrent vraiment une construction de clichés.

Et après tout ?

On pourra peut-être me rétorquer « et alors ? Si c’est bien écrit ! ». Et effectivement, on ne peut pas mettre en cause la qualité du travail de Kirkman, cette volonté de toujours proposer des récits qui semblent superficiels au départ, voire totalement inutiles mais qui tiennent la route au fil du temps. D’ailleurs j’avais complètement détesté Invincible sur ses 12 premiers épisodes, trouvant, un peu comme Fire Power d’ailleurs, un comics qui alignait une succession de clichés. Et puis, quelques années après, finalement j’ai beaucoup aimé. Je comprends aussi qu’on recherche un comics qui ne se veut rien d’autre que divertissant. Et dans ce cas, Fire Power réussit bien évidemment son coup. Après, peut-être que l’histoire et le style de Kirkman ne me conviennent pas vraiment. Surtout que je n’ai pas non plus été subjugué par Chris Samnee.

Samnee va pas…

Je risque de surprendre pas mal de monde avec ce paragraphe, et je vais tout d’abord préciser que Chris Samnee est un incroyable dessinateur, que j’avais découvert avec sa maxi série Thor et bien évidemment sur Daredevil. Et pourtant, je ne trouve pas qu’il livre ici, alors qu’il est libre de faire ce qu’il veut, son meilleur boulot. De fait, depuis quelques temps, je trouve que Samnee se fait un peu trop démonstratif. On avait déjà pu le voir avec son travail sur Black Widow, que j’avais trouvé un peu trop caricatural. Okay, le dessinateur est capable de dessiner presque 20 pages d’affilée de combats sans dialogues, il maîtrise parfaitement la narration graphique, mais je trouve qu’il a tendance à en faire un peu trop. Si c’est, je le répète, encore une fois très largement au-dessus de la moyenne, je trouve qu’il devrait se concentrer un peu plus sur ses personnages et son histoire. De plus, certains enchaînements d’action ne sont pas très clairs.

Donc voilà, je ne peux pas dire que Fire Power est une mauvaise série, mais j’ai été assez déçu. Pourtant, si vous cherchez un bon moment de détente, ce comics est fait pour vous ! Mais ça ne fonctionne pas sur moi, peut-être dans quelques années quand j’aurai l’intégrale entre les mains ?

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Fire Power est un comics publié par Image Comics aux USA et en France par Delcourt. Il contient les numéros 1 à 6 de la série Fire Power.

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(Image : © Image Comics, Skybound)

 

La suite de mes critiques ? Le Batman de Tom Taylor et Andy Kubert !

À LIRE AUSSI :Walking Dead Negan Lives ! : qu’arrive-t-il à Negan après la fin de la série ?

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(image © Image Comics, Skybound)

 




A propos Doop 374 Articles
Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.