Dans Batman Metal – Le Multivers noir, découvrez comment les choses auraient pu très très mal se passer dans 5 grands events DC Comics. Avec en prime les épisodes originaux, pour pouvoir les comparer à ces versions alternatives. Un beau pavé qui atteint son objectif, mais pas indispensable pour qui veut suivre l’intrigue générale de l’univers DC Comics.
■ par Stéphane Le Troëdec
Dans les comics DC, il existe un univers appelé l’Anti-Multivers, reflet noir et sombre de notre multivers. Ces dernières années, certaines versions alternatives et malveillantes des personnages DC ont réussi à pénétrer dans notre monde, comme par exemple, le Batman qui rit. Mais hormis ce que nous en avons lu dans Batman : Metal, on en sait encore peu sur ces mondes désespérés. Dans les mondes de cette dimension parallèle, les événements semblent avoir pris des tournures tout autres que celles que nous connaissons. Batman : Metal – Le Multivers noir explore cinq mondes où le destin des héros a basculé pour prendre une tournure réellement dramatique et sans espoir. Un être cosmique, Tempus Fuginaut, observe attentivement ces terres et nous l’accompagnons pour découvrir des versions alternatives et noires de grands events DC Comics comme Knightfall, La Mort de Superman, Blackest Night, Infinite Crisis et Le Contrat Judas. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que « noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir… ».
Des What if… ? version DC Comics avec Tempus Fuginaut dans le rôle du Gardien…
Batman : Metal – Le Multivers noir est un recueil de 5 récits alternatifs indépendants qui reprennent 5 grands events et les réinventent de façon noire et gore. Le modèle est clairement celui des What if… ? de Marvel Comics. En effet, chaque épisode du Multivers noir reprend une structure bien connue de ces épisodes spéciaux : un présentateur cosmique qui ouvre et referme chaque intrigue, avec un rappel de ce qui s’est passé dans la continuité officielle. Autant dire qu’Uatu le Gardien de Marvel est un modèle pour Tempus Fuginaut, une entité cosmique DC apparue ces dernières années dans la série Sideways (toujours inédite en VF) et dont on pourrait bien entendre reparler dans une future Crise… La différence par rapport au modèle What if ?, c’est la pagination, puisque chaque épisode fait ici une quarantaine de pages. Cela permet à chaque récit d’installer son univers, de poser l’histoire et d’éviter un côté précipité dans le développement. Même si clairement, certaines sections auraient peut-être mérité une mini-série de 2 ou 3 épisodes à elles seules. (lire la suite de l’article page suivante)
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