Le contrôle mental : marionnettiste cruel cherche pantins à briser

Le contrôle mental, ça a parfois des airs de « simple » pouvoir psychique. Mais dès qu’on gratte un peu, ça devient franchement dégueu. Prenons L’Homme-Pourpre, par exemple. Ce type ne lit pas les pensées, il les plie. Pas avec l’esprit, non, mais avec ses foutus phéromones. Oui, c’est aussi glauque que ça en a l’air. Il entre dans une pièce, et hop, les gens font tout ce qu’il veut. Absolument tout. Et spoiler : il s’en sert parfois pour des trucs glauques (demandez à Jessica Jones). Même certains héros ont ce genre de pouvoir, mais ils l’utilisent avec des pincettes. Parce qu’ils savent que c’est l’un des dons les plus faciles à transformer en cauchemar ambulant.
Parce que voilà : contrôler l’esprit de quelqu’un, c’est annuler son consentement. Point. Même si tu t’en sers « juste » pour faire retirer un peu de cash au guichet, t’as quand même violé une liberté fondamentale. Et le pire, c’est que ce pouvoir déshumanise. À force, les autres ne sont plus que des marionnettes, des pions qu’on pousse dans la bonne direction. Et quand tu commences à penser comme ça, que les gens sont juste là pour faire ce que tu veux… bah t’as déjà un pied (ou deux) dans le camp des salauds.
Le vampirisme : quand ton superpouvoir, c’est de saigner les autres

Les vampires, on les connaît. Figures classiques de l’horreur depuis des siècles, ils n’ont pas tardé à débarquer dans les comics, comme dans tout bon média qui se respecte. Et aujourd’hui, ils font carrément partie du décor chez DC et Marvel, Dracula en personne y traîne ses canines. La plupart du temps, on les case direct dans la catégorie « méchants », sauf exceptions notables comme Blade, mi-homme mi-vampire, qui a trouvé le moyen de gérer sa soif autrement qu’en croquant le premier passant venu. Mais globalement, l’idée reste : un vampire, ça bouffe des gens. Et c’est pas hyper compatible avec une carrière de héros.
Parce que même si tu te contentes de tuer les « méchants », bah… ça reste un meurtre. Et le type que tu viens de dessécher, il avait peut-être une mère, un gosse, ou un chat qui l’attendait à la maison. On appelle ça la « malédiction » du vampirisme, et c’est pas pour rien. Faut imaginer vivre avec une faim permanente qui ne se calme que quand tu ôtes la vie à un autre être humain. Même avec les meilleures intentions du monde, ça finit par te ronger, moralement, psychologiquement, et parfois littéralement. Tu veux être un héros avec ça ? Bonne chance.
