30 superpouvoirs si puissants qu’ils pourraient transformer n’importe quel héros en supervilain !

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Le contrôle mental : marionnettiste cruel cherche pantins à briser

Le contrôle mental, ça a parfois des airs de « simple » pouvoir psychique. Mais dès qu’on gratte un peu, ça devient franchement dégueu. Prenons L’Homme-Pourpre, par exemple. Ce type ne lit pas les pensées, il les plie. Pas avec l’esprit, non, mais avec ses foutus phéromones. Oui, c’est aussi glauque que ça en a l’air. Il entre dans une pièce, et hop, les gens font tout ce qu’il veut. Absolument tout. Et spoiler : il s’en sert parfois pour des trucs glauques (demandez à Jessica Jones). Même certains héros ont ce genre de pouvoir, mais ils l’utilisent avec des pincettes. Parce qu’ils savent que c’est l’un des dons les plus faciles à transformer en cauchemar ambulant.

Parce que voilà : contrôler l’esprit de quelqu’un, c’est annuler son consentement. Point. Même si tu t’en sers « juste » pour faire retirer un peu de cash au guichet, t’as quand même violé une liberté fondamentale. Et le pire, c’est que ce pouvoir déshumanise. À force, les autres ne sont plus que des marionnettes, des pions qu’on pousse dans la bonne direction. Et quand tu commences à penser comme ça, que les gens sont juste là pour faire ce que tu veux… bah t’as déjà un pied (ou deux) dans le camp des salauds.

Le vampirisme : quand ton superpouvoir, c’est de saigner les autres

Les vampires, on les connaît. Figures classiques de l’horreur depuis des siècles, ils n’ont pas tardé à débarquer dans les comics, comme dans tout bon média qui se respecte. Et aujourd’hui, ils font carrément partie du décor chez DC et Marvel, Dracula en personne y traîne ses canines. La plupart du temps, on les case direct dans la catégorie « méchants », sauf exceptions notables comme Blade, mi-homme mi-vampire, qui a trouvé le moyen de gérer sa soif autrement qu’en croquant le premier passant venu. Mais globalement, l’idée reste : un vampire, ça bouffe des gens. Et c’est pas hyper compatible avec une carrière de héros.

Parce que même si tu te contentes de tuer les « méchants », bah… ça reste un meurtre. Et le type que tu viens de dessécher, il avait peut-être une mère, un gosse, ou un chat qui l’attendait à la maison. On appelle ça la « malédiction » du vampirisme, et c’est pas pour rien. Faut imaginer vivre avec une faim permanente qui ne se calme que quand tu ôtes la vie à un autre être humain. Même avec les meilleures intentions du monde, ça finit par te ronger, moralement, psychologiquement, et parfois littéralement. Tu veux être un héros avec ça ? Bonne chance.




A propos Stéphane 735 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.