30 superpouvoirs si puissants qu’ils pourraient transformer n’importe quel héros en supervilain !

Temps de lecture estimée : 25 min.

Un symbiote, et c’est ton côté obscur qui prend le volant

Parmi toutes les bizarreries galactiques de l’univers Marvel, les symbiotes occupent une place de choix. Ces machins, aussi appelés Klyntar (oui, ça sonne comme une marque de désodorisant, mais non), sont des entités parasites qui passent leur temps à chercher un hôte à squatter. Une fois qu’ils ont trouvé chaussure à leur pied, ou plutôt hôte à leur tentacule, ils filent au porteur des superpouvoirs de compétition : force décuplée, sens boostés, facteur de guérison express… Bref, sur le papier, c’est le jackpot. Sauf que (et c’est là tout le problème) ils modifient aussi ton cerveau.

Les symbiotes sont du genre à murmurer à l’oreille de leur hôte des trucs pas très catholiques. Genre « allez, vas-y, pète-lui la gueule », ou « c’est qu’un détail moral, ce meurtre, non ? ». Et le souci, c’est qu’ils le font bien. Résultat : même un type sympa peut virer sa cuti et devenir un vrai salopard. Alors imagine un psycho dès le départ, genre Cletus Kassady. Tu prends un serial killer, tu lui colles un symbiote sur le dos, et bim, ça donne Carnage. Et là, c’est open bar niveau massacres. C’est pas un pouvoir, c’est un appel d’offres pour devenir sociopathe.

La nécromancie : un pouvoir qui sent déjà la pourriture

La nécromancie, c’est ce délicieux petit pouvoir qui consiste à papoter avec les morts, les réveiller quand bon te semble, et parfois même les faire bosser pour toi. Charmant, non ? Sauf que, comme tu t’en doutes, jouer avec le cycle naturel de la vie, c’est rarement un truc bien vu. On ne touche pas aux morts, coco. C’est une règle tacite, un peu comme « on ne boit pas de lait périmé » sans en subir les conséquences. Et forcément, ceux qui franchissent la ligne ont rarement des scrupules ou une morale super stable. Bref, c’est pas le genre de magie que tu pratiques entre deux méditations zen.

Autant le dire franchement : être un superhéros nécromancien, c’est un oxymore. Tu contrôles des gens morts, tu les fais se relever pour te servir… c’est pas vraiment un acte d’amour et de justice. C’est du contrôle absolu, façon tyran vaudou. Et dans 90% des cas, tu t’en sers pour des trucs pas très légaux. Tu vois un type ramener une armée de cadavres en ville ? Tu appelles pas le mec pour rejoindre la Justice League. Tu changes de trottoir. Clairement, ni les Avengers ni aucun groupe en costume moulant ne veut un pote qui sent la charogne et commande des zombies. C’est pas très vendeur pour l’image de marque.




A propos Stéphane 735 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.