Le toucher de mort : touche touche mortel

Dans le grand catalogue des superpouvoirs offensifs, il y en a un qui remporte haut la main la palme du glauque ultime : le touché mortel. Un simple contact physique et bim, rideau. Que ce soit rapide, lent, douloureux, foudroyant ou discret, le résultat est le même : tu touches, tu tues. Pas de laser, pas de transformation, pas de sortilège chanté à la voix douce : non, juste un doigt posé sur quelqu’un, et on commence à chercher un cercueil. C’est simple, efficace, et… absolument terrifiant. Parlez-en aux victimes de Clayface III, par exemple.
Au début, un brave type doté de ce don va probablement se dire « non, j’peux pas faire ça, c’est mal, blabla ». Spoiler : ça ne dure jamais très longtemps. Parce que tuer devient une facilité. Un réflexe. Et rapidement, les autres humains cessent d’être des êtres vivants : ils deviennent des obstacles, ou pire, des pions. Et vu qu’absolument personne ne peut s’opposer à toi sans finir en compost, tu finis logiquement par péter un plomb puissance mille. Le pouvoir absolu, c’est déjà dangereux. Le pouvoir absolu par le simple fait de serrer une main, c’est carrément la recette du dictateur en spandex.
Un corps robotique ? Mauvaise idée, presque à chaque fois

Le corps humain, faut bien l’avouer, c’est pas un chef-d’œuvre d’ingénierie. Un tas de viande fragile avec un cerveau au sommet qui fait de son mieux. Maintenant, imagine qu’un drame arrive (accident, explosion, fin de soirée trop arrosée), et qu’on décide de sauver ce pauvre petit cerveau… en le collant dans une carcasse robotique. Résultat ? Plus de faiblesses humaines, plus de maladies, plus de douleurs. Génial, non ? Eh bien… non. Parce que les envies, elles, elles restent. La faim, le plaisir, le toucher, la chaleur humaine. Et quand tu peux rien assouvir, la frustration monte. Et quand t’as un corps capable de défoncer une porte blindée, ben tu passes tes nerfs. Sur tout le monde.
C’est presque une malédiction dans les comics : foutre un cerveau humain dans un corps de machine, c’est l’assurance d’un pétage de plombs en règle. La plupart deviennent dingues, ultra-violents, ou tombent dans une dépression noire. Le seul à s’en sortir à peu près correctement ? Cliff Steele, alias Robotman de la Doom Patrol. Et encore, on sent que ça tangue sévère certains jours. Faut dire que quand t’as la puissance d’un tank, que tu pourrais imposer ta volonté à n’importe quel être humain, mais que t’as plus jamais droit à un câlin, un steak, ou une main dans les cheveux… bah ça finit mal. Presque à tous les coups.
