30 superpouvoirs si puissants qu’ils pourraient transformer n’importe quel héros en supervilain !

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Les pouvoirs d’animaux : quand l’humain finit en bête sauvage

Les pouvoirs animaliers dans les comics, c’est un grand classique. Certains imitent les animaux (coucou Vixen, Animal Man), d’autres les deviennent (coucou Beast Boy), et puis y’a ceux comme Dents-de-Sabre qui, disons-le franchement, ne font pas semblant. Dents-de-Sabre, c’est le cousin taré de Wolverine. Même facteur de guérison, même sens aiguisés, même griffes qui rayent le parquet, mais avec un bonus psychopathe bien senti. Ces pouvoirs-là, tu les reconnais vite : force brute, crocs, instincts primaires. Et bizarrement, ils ont une fâcheuse tendance à transformer les héros en monstres. Genre littéralement.

Parce que voilà : plus tu deviens « animal », moins tu restes humain. Même Wolverine , pourtant pas le plus zen du coin, a frôlé la rupture quand on lui a retiré l’adamantium. Son côté bestial a pris le dessus et il a dû batailler sec pour pas se transformer en Cro-Magnon qui bouffe ses collègues. Ces pouvoirs réveillent quelque chose à l’intérieur. Une envie de chasser, de mordre, de grogner au moindre bruit suspect. Et une fois que cette bête-là est lâchée, c’est rarement pour distribuer des câlins.

La lycanthropie : le pouvoir qui transforme (souvent) en meurtrier

Ah, les loups-garous. Stars incontestées des films d’horreur, croqueurs de campeurs, et créatures récurrentes dans les comics. La lycanthropie, c’est le genre de pouvoir qui ne te demande pas ton avis. T’es mordu ? T’es foutu. T’as croisé un sort mal luné (ah, ah) ? Pareil. Ensuite, tout dépend du scénario : parfois, tu te transformes tous les soirs, parfois seulement à la pleine lune, parfois en loup, parfois en espèce de bestiole bipède qui grogne en mode « je suis poilu mais ouf j’ai encore un jean ». Dans tous les cas… c’est rarement fun.

Le vrai souci, c’est que dans 90 % des cas, une fois transformé, t’as autant de contrôle sur toi que sur un chiot sous Red Bull. T’es une bête, une vraie, avec les pulsions qui vont avec. Oui, il existe quelques cas particuliers, genre Werewolf By Night alias Jack Russel chez Marvel, qui arrive à peu près à se gérer (quand il a bien dormi). Mais la majorité ? C’est bain de sang et hurlements dans la forêt. Et le pire ? C’est pas un pouvoir que tu désactives avec un peu de méditation. Pour s’en débarrasser, faut une balle en argent. Pas très convivial comme traitement. On a vu plus pratique.




A propos Stéphane 735 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.