Critiques doopiennes, le marathon comics : semaine 16 !

Thor : The Goddess of Thunder

(Jason Aaron/ Russell Dauterman-Jorge Molina)

Critiques Doopiennes
(image : © Marvel Comics)

Thor, The Godesss of Thunder : ça raconte quoi ?

À la suite des évènements d’Original Sin, Thor est devenu indigne de porter le marteau. Ce qui est assez problématique dans la mesure où Malekith vient de s’allier avec les géants des glaces pour envahir la Terre, à la recherche d’un crâne ancien. Alors que Mjolnir est planté sur la lune, une main se tend et prend le marteau : c’est une fille !

Nouvelle version

Je n’avais jamais terminé les aventures de ce Thor au féminin. Et pourtant, ce que propose Jason Aaron est souvent intéressant et j’avais bien aimé sa reprise avec Esaad Ribic. Ici le récit part dans une autre direction en nous proposant une nouvelle version de Thor, féminine cette fois-ci. Il faut dire que le nouveau film Thor devrait s’inspirer de cette histoire, donc ça m’a juste redonné envie de voir ce que valait la saga. Et c’est plutôt pas mal. Bon, on va déjà arrêter de crier au scandale car c’est loin d’être la 1ère fois qu’on a eu des versions féminisées de Thor, on a même eu un Thor-Grenouille, c’est pour dire !

Un point de vue sympathique

Sur ces 5 épisodes, le mystère semble bien construit. On ne sait pas qui est la personne qui a pris le marteau et Jason Aaron joue parfaitement là-dessus. C’est quelqu’un qu’on connaît, mais on ne sait pas encore qui. De plus, elle ne semble pas vraiment maitriser ses pouvoirs. Elle est toutefois parfaitement capable d’affronter Malekith ou les géants des glaces, ce qui est un peu difficile à croire. Mais elle est bien aidée par Mjolnir, sorte de marteau pensant, ce que Jason Aaron avait déjà introduit dans son précédent récit. Cela fonctionne donc plutôt bien même si cela n’est pas vraiment révolutionnaire. Le récit va vite, vraiment vite et j’aurais aimé que Jason Aaron pose un peu plus son intrigue plutôt que de la faire démarrer à 100 à l’heure. Parfois, on s’embrouille un peu ou tout n’est pas clair. Mais cela est aussi dû aux dessins de Russell Dauterman.

Des dessins confus

Alors oui, Russell Dauterman est un bon dessinateur. Il a un style propre, c’est joli à regarder et ses designs sont particulièrement réussis. J’aime beaucoup ce qu’il propose sur Thor, cette version féminine qui fonctionne vraiment bien. En revanche, je trouve sa narration graphique assez confuse. Il y a beaucoup de détails, beaucoup trop de fioritures, et de fait, la lecture est souvent difficile à suivre. Le destin de Thor (le vrai, le fils d’Odin) à la fin du 1er épisode n’est pas très clair. Les scènes de bataille sont difficilement compréhensibles. Et c’est assez étonnant puisqu’à la 1ère lecture de ces épisodes, je trouvais le dessinateur très convaincant. Mais là, 5 ou 6 ans après, cela m’a vraiment gêné. Lorsque Jorge Molina dessine le dernier épisode, c’est beaucoup plus clair. En fait, Russell Dauterman est plutôt bon dans les scènes statiques (l’arrivée d’Odinson, le baiser entre cette nouvelle Thor et ce dernier, le moment où l’on voit notre héroïne pour la 1ère fois) mais dès qu’il y a de l’action et beaucoup de personnages, cela devient difficile à appréhender. De plus, à part une grande bagarre, on n’a pas eu encore beaucoup de choses à se mettre sous la dent. C’est agréable à lire mais j’attends que la série prenne un peu de corps.

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Thor : The Godess of Thunder contient les épisodes n°1 à 5 de Thor (vol 4), publiés aux Usa par Marvel Comics et en France par Panini Comics.

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(image : © Marvel Comics)

 

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Thor vaincu
(image © Marvel Comics)

 

 

 

 




A propos Doop 374 Articles
Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.