Fantastic Four 2099
Une chasseuse de primes cyborg est embauchée par le robot HERBIE, longtemps attaché aux Quatre Fantastiques originaux. Ils cherchent à former un nouveau quatuor de superhéros, sur demande enregistrée de Sue Richards. Le petit robot réunit une nouvelle équipe. Une femme super-intelligente, capable de s’étirer, qui conduit régulièrement sur une route ultra-dangereuse. Une sculptrice du feu, crispée par ses pouvoirs au point de quitter sa compagne (une intelligence artificielle). La fille de cette dernière, disposant de capacités réfrigérantes. Et un enfant invisible, qui aide cette jeune fille en fugue. Karla Pacheco livre un scénario classique de réunion, mais avec une chute brutale. Un « twist » qui choque, avec un arrière-gout terrible et intense. Un Steven Cummings puissant illustre l’épisode sans folie mais sans erreur. Coup de cœur.
Punisher 2099
Dans les versions antérieures, Punisher 2099 est Jake Gallows, membre de la milice privée Public Eye qui prend la suite de Frank Castle après le massacre impuni de sa famille. Mais Jake Gallows est ici un zélé agent de Public Eye, déchainant sa violence sur les foules. Son collègue Hector Tago découvre les manipulations de la milice, et sa responsabilité dans la mort d’un Thorite pacifique. Révolté, Hector devient le Punisher. Lonnie Nadler et Zac Thompson glissent intelligemment de bonnes idées de science-fiction dans leur scénario. Le changement sur Jake Gallows est amusant, mais le récit est prévisible et les planches de Matt Horak et Eoin Marron sont inégales.
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Conan 2099
Nous avons déjà proposé un article complet sur Conan 2099. Il est utile de préciser que la présence du Cimmérien dans 2099 est mal expliquée. Gerry Duggan livre un scénario correct du barbare, mais avec une utilisation faible et timide du futur. La menace de Dr Fatalis plane, mais reste basique. Les planches de Rogê Antônio sont efficaces, sans retenir l’attention. Comme tout le numéro, finalement.
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Spider-Man 2099
Nick Spencer s’empare directement du mythe de 2099 : Miguel O’Hara, préféré des lecteurs. Son origine cyberpunk, son caractère initialement moins positif que Peter Parker et son look font son attrait. Hélas, le récit de Nick Spencer n’est pas efficace. L’auteur reprend grosso modo l’origine initiale, avec l’ADN de Miguel altéré par Alchemax sous contrainte. Mais Nick Spencer se perd dans une narration lourde, avec des flashbacks mal équilibrés. Le final révèle la rencontre entre « ce » Miguel et « le » Miguel des 1ers numéros de 2099, désormais vieux. Tout devient très confus, même si le dessinateur Zé Carlos illustre l’ensemble efficacement.
La suite ? Tout de suite !