Ghost Rider 2099
Le principe du 1er Ghost Rider 2099 est excitant. Faire du « Motard fantôme » un hacker sans corps, désormais condamné à « rouler » sur les routes de l’informatique du futur, c’est fort. Le scénariste Ed Brisson apprécie tellement cette origine qu’il la reprend complètement. L’auteur rythme habilement un récit classique, avec de bons éléments cyberpunks. Le hacker Zéro est le même, même s’il est d’abord lié à une super-autoroute de l’enfer ; pourquoi pas. Damian Couceiro illustre ça joliment. Un bon numéro, mais juste une mise à jour du concept initial.
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Doom 2099
Doom 2099 est le titre le plus apprécié des 1ers numéros de 2099. John Francis Moore et Warren Ellis ont proposé des scénarios passionnants sur ce Dr Fatalis original. Il est un temps Président américain, avant une chute terrible. Réintroduire Doom 2099 est donc un défi important ; mais le scénariste Chip Zdarsky est malin. Il reprend l’idée d’un personnage amnésique, hanté par le mythe Fatalis, qui erre et se reconstruit dans une zone ravagée. C’est habile, pertinent, rempli de flashbacks montrant comment Dr Fatalis est arrivé. Le final est un twist puissant, qui retourne le cerveau ; intense. Un numéro intense, joliment illustré par Marco Castiello. Deuxième coup de cœur, même si on apprend finalement très peu de la nouvelle situation de Fatalis en 2099.
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(image © Marvel Comics)
Venom 2099
Venom 2099 existe dans la 1ère version de 2099 : il est Kron Stone, fils de Tyler Stone. Tyler est un responsable d’Alchemax qui manipule régulièrement Miguel O’Hara. Kron Stone est le tueur de la famille du Punisher 2099, un salaud monstrueux avant même de bénéficier d’un symbiote ultraviolent. Ce nouveau Venom 2099 est bien différent. On découvre la jeune Alea, lourdement brulée, qui bénéficie d’un traitement de guérison expérimentale d’Alchemax. Elle doit toujours porter un bracelet, mais il se casse et révèle qu’une partie de symbiote lui a été greffée, comme soin. Alea prend conscience de la souffrance du symbiote et libère les autres parties, violemment. Jody Houser écrit un récit cohérent et dynamique. L’aspect scientifique est bien amené, et le mythe de Venom est bien repris, proche de sa version Ultimate. Francesco Mobili et Geraldo Borges illustrent Venom 2099 efficacement, avec des traits vifs et nerveux.
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