2099 : faut-il craquer pour la nouvelle gamme futuriste de Marvel ?

nouveau 2099
(image © Marvel Comics)

À la fin de l’année 2019, Marvel Comics a relancé la gamme 2099, très appréciée par les fans. Ces comics concernant des superhéros d’un futur sombre et cyberpunk, rempli de bonnes idées. 2099 a fini par s’arrêter, même si Marvel a régulièrement tenté de la ressusciter. Découvrez le dossier complet sur ce nouveau retour. Êtes-vous prêts pour un… retour vers le futur ? C’est parti pour un passage en revue des différents épisodes !
■ par Ben Wawe

 

 

nouveau 2099 première version
(image © Marvel Comics)

Qu’est-ce que 2099 ?

En 1992 Marvel Comics lance la gamme 2099, des séries situées dans l’année 2099. Ce futur violent et désespéré s’inspire du genre cyberpunk (Blade Runner, Ghost in the Shell, etc.). On retrouve des super-entreprises toutes puissantes, des milices privées, une informatisation inhumaine, des cyborgs ; une ambiance sombre et intense. Marvel lance Spider-Man 2099, Ravage 2099, Doom 2099 puis Punisher 2099. Suivent alors X-Men 2099, Ghost Rider 2099, Hulk 2099, X-Nation 2099, et Fantastic Four 2099. Les personnages enclenchent un nouvel âge héroïque, redécouvrent et reprennent en hommage les titres et fonctions des superhéros mythiques. Par exemple Spider-Man 2099 est Miguel O’Hara, scientifique transformé involontairement par la méga-corporation Alchemax avec un ADN arachnéen. Seul Doom 2099 semble être l’original, quasi amnésique dans ce futur terrible… qu’il finit par dominer.

 

 

nouveau 2099 fin et relances
(image © Marvel Comics)

Fin et relances

Le souffle 2099 retombe après quelques années, les séries disparaissent. Un titre unique, 2099 : World of Tomorrow, est lancé en 1996, mais l’intérêt est passé. Le oneshot 2099 : Manifest Destiny conclue la gamme, avec Captain America qui sort de cryogénie pour guider les superhéros vers un « futur du futur » plus apaisé. Dès lors, régulièrement, Marvel Comics tente un retour de 2099. Une vague de oneshots Marvel Knights 2099 est lancée en 2004, supervisée par Robert Kirkman (Walking Dead). Les Exiles séjournent en 2099 en 2006, puis Marvel lance Timestorm en 2009. Ce crossover réécrit entièrement la continuité 2099 par un bouleversement temporel. Miguel O’Hara est maintenant un jeune lycéen pris dans une explosion, lui donnant des superpouvoirs. Mais cela ne convainc pas. 2099 réapparait dans Secret Wars et Spider-Man 2099 revient dans Spider-Verse, redevenant le scientifique d’Alchemax. À la fin de l’année 2019, Marvel relance encore 2099 : 80 ans après les débuts de Marvel (Marvel Comics n°1 en 1939), 80 ans avant la fameuse année futuriste ! L’actuel auteur d’Amazing Spider-Man, Nick Spencer, dirige ce retour, que nous vous présentons en détail.

 

 

nouveau 2099 spider-man
(image © Marvel Comics)

Amazing Spider-Man n°32 à 36

Nick Spencer prépare et conclue le retour de 2099 dans sa série principale. Dans le n°25 on découvre le retour de Miguel O’Hara dans le présent, qui cherche Peter Parker. Il est hanté par des visions de 2099, autant l’original que Timestorm. Peter Parker et sa sœur essayent d’empêcher une tentative d’assassinat contre Dr Fatalis, qui pourrait influencer le futur. Mais cela reste assez faible et générique, avec des dessins d’abord solides de Patrick Gleason puis précipités d’Oscar Bazaldua. Des numéros très dispensables, notamment pour 2099.

 

 

nouveau 2099 Uatu Fatalis
(image © Marvel Comics)

2099 Alpha

Dans ce futur terrible, rempli d’injustices, de cybernétique, de milices privées et de violence, un mystérieux Dr Fatalis contrôle l’humanité en secret. Les Thorites sont une secte vénérant les Asgardiens, dans une foi brutale et sanguinaire (comme dans les 1ers numéros de 2099). Dr Fatalis maltraite le Gardien Uatu pour vérifier que son « plan » pour contrôler l’avenir fonctionne ; mais Uatu refuse de répondre. Le Gardien souligne cependant que le destin se rebiffe et créé de nouveaux superhéros. Sont ainsi rapidement présentés les héros des oneshots suivants. Le numéro est plaisant, mais limité : cela reste un catalogue de personnages, avec une présentation timide d’un futur cyberpunk. Le scénario de Nick Spencer fonctionne, mais est trop prudent. Viktor Bogdanovic l’illustre dans un style sombre, efficace. Un bon début.

 

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enfants spider-man
(image © Marvel Comics)

 

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