« Superman : Son of Kal-El » a permis à Jon de reprendre le flambeau de son père
Pendant que son père jouait les gladiateurs de l’espace dans Warworld Saga, Jon Kent a eu droit à son propre comics. Avec Superman : Son of Kal-El, DC lui donne officiellement le poste de Superman, histoire de s’occuper de Metropolis en l’absence de Clark. Vieilli en accéléré grâce au run de Bendis (on ne reviendra pas sur ce choix discutable), Jon peut désormais pleinement endosser l’héritage du S.
Dès le premier numéro, DC s’empresse de réécrire sa naissance pour qu’elle colle mieux à la continuité principale, envoyant aux oubliettes l’arc Convergence. Puis on retrouve Jon en pleine action : il neutralise un méta-humain pyrokinétique hors de contrôle et laisse l’armée l’embarquer sans en faire un drame. Mais s’il y a bien un truc qui l’énerve, c’est de se contenter du statu quo. Il va donc demander conseil à son meilleur pote, Damian Wayne, sur la meilleure façon d’être Superman… sans juste copier son père. Un premier numéro efficace, qui marque le début de l’un des meilleurs runs sur Jon en tant que porteur du S.
Superman Vol. 6 : retour à Metropolis
La série actuelle Superman démarre en 2023 avec l’initiative Dawn of DC, et autant dire que Clark revient de Warworld Saga plus boosté que jamais. Plus fort, plus influent… et avec une nouvelle dinguerie de Lex Luthor à gérer. Depuis sa cellule, Luthor change de stratégie et décide de lui léguer LexCorp. Cadeau empoisonné ? Absolument. Parce que derrière, Lex a un vrai plan : contrer son ancienne galerie de vilains, ceux qui foutaient déjà le bazar à Metropolis avant même que Superman ne débarque.
Mais ce premier numéro ne se contente pas de poser les bases du duel Superman/Lex : il remet aussi Metropolis au centre du jeu. Lois Lane prend la tête du Daily Planet, pendant que Superman affronte Livewire et Parasite en pleine ville. Un premier épisode dynamique, qui rappelle que Metropolis n’est pas juste un décor, mais un personnage à part entière, trop souvent relégué au second plan ces dernières années.
Absolute Superman : un Superman sans les Kent ni Smallville
Dans la ligne Absolute de DC, l’idée est simple : prendre chaque héros et lui retirer tout son cercle de soutien habituel. Pour Superman, ça veut dire pas de Smallville, pas de Kent, pas de leçons de vie façon Midwest. Ici, Kal-El grandit uniquement avec la technologie kryptonienne et les enseignements de Jor-El et Lara.
Le premier numéro de Absolute Superman nous plonge dans un Krypton ultra-avancé, mais complètement enfermé dans un système de castes rigide. Ses parents, Lara et Jor-El, ont osé défier l’ordre établi et se sont retrouvés relégués à la Guilde des Travailleurs. Des années plus tard, Kal-El sillonne le monde, luttant contre l’oppression des Peacekeepers et de la Lazarus Corporation. Mais alors qu’il vient tout juste de sauver des mineurs d’un sort funeste, il tombe nez à nez avec les Peacekeepers… et se fait capturer par l’un de leurs meilleurs agents. Son nom ? Lois Lane.
