Superman est apparu dans Action Comics #1 en 1939. Et très vite, DC lui a filé sa propre série solo, Superman, qui a tenu bon pendant des décennies. Entre-temps, il a aussi squatté Adventure Comics, Superboy et d’autres titres, mais il a surtout régné sur ses deux séries phares.
Mais bon, être le super-héros le plus populaire du monde n’a jamais empêché DC Comics de le secouer un peu de temps en temps. Faut croire que même le Kryptonien a besoin d’un coup de frais après certains grand chamboulement éditorial. Résultat : on en est déjà à la sixième série Superman, cette fois sous la houlette de Joshua Williamson et Dan Mora, qui l’embarquent en pleine ère DC All In (DC Prime chez Urban Comics).
Avec Superman vol.2, il découvrait un de ses plus grands points faibles
C’est à la fin des années 80 que Superman a subi son premier gros reboot. Après que John Byrne ait remis les compteurs à zéro avec The Man of Steel, toutes ses séries en cours ont été rebootées. Superman Vol. 1 est devenu Adventures of Superman, pendant qu’un tout nouveau Superman prenait sa place. Ce run a duré jusqu’à Infinite Crisis, où DC a décidé d’arrêter les frais… pour tout renuméroter à l’ancienne. Classique.
Dès le premier numéro, Superman prend une claque monumentale : en pleine baston contre Metallo, il apprend qu’il vient de Krypton. Rien que ça. Jusqu’ici, il se croyait invincible, mais quand Metallo sort son cœur en Kryptonite, c’est la douche froide. Le mec découvre en direct l’une de ses pires faiblesses.
Adventures of Superman mettait en avant l’entourage de Superman
Adventures of Superman, c’est un faux nouveau départ : la série reprend au #424, parce qu’en réalité, c’est juste la relance du Superman historique lancé en 1940. Mais si le titre reste numéroté comme avant, l’approche, elle, change du tout au tout. Ici, l’objectif est clair : mettre en avant l’entourage de Superman. Lois Lane, Cat Grant, et même l’indéboulonnable Lex Luthor sont au premier plan.
Pendant ce temps, Superman, lui, est bien occupé à se battre contre un robot géant envoyé par des « combattants de la liberté » venus d’un autre pays. Un robot tellement costaud qu’il parvient à lui tenir tête et à démolir une partie de Metropolis. Ce numéro marque un tournant dans la nouvelle continuité post-Crisis, en replaçant tout le monde sur l’échiquier et en amorçant l’une des meilleures périodes du personnage. [CLIQUEZ SUR LA PAGE SUIVANTE]
