L’éditeur Vestron poursuit sa publication des comics de la franchise Predator. Cette fois-ci, c’est Predator : Concrete Jungle, le tout 1er comics publié après la sortie du film avec Arnold Schwarzenegger. Alors plongeons dans la jungle urbaine, sur la piste du Predator et posons-nous la question : Concrete Jungle est-il une séquelle réussie et respectueuse ou une simple suite opportuniste ?
■ par Stéphane Le Troëdec
New York, 1995. En conflit avec leur direction, les zélés lieutenants Schaefer et Rasche viennent d’être mutés des narcotiques à la criminelle. Ils sont bientôt appelés en renfort sur un règlement de compte entre 2 gangs rivaux. Arrivés sur les lieux, Schaefer et Rasche comprennent que la scène de crime n’a rien à voir avec une guerre des gangs : tous les criminels sont retrouvés dépecés et pendus par les pieds. La même scène se reproduit peu après, impliquant cette fois des victimes civiles dans le métro. Un militaire haut gradé prévient officieusement le lieutenant Schaefer que ces crimes affreux pourraient bien être liés à son frère, Dutch, et à de mystérieux chasseurs extra-terrestres que ce dernier a affronté en Amérique centrale…
La 1re suite au Predator avec Arnold Schwarzenegger
Predator : Concrete Jungle va forcément parler aux amateurs de cinéma fantastique. En 1987, John McTiernan réalise Predator, 1er film d’une fructueuse franchise qui connaît 3 suites et 2 crossovers avec la saga Alien. En 1990, la suite réalisée par Stephen Hopkins, Predator 2, met en scène un Predator qui décime les rangs des trafiquants de drogue tandis qu’un flic joué par Danny Glover mène l’enquête. Soit une intrigue qui ressemble beaucoup à celle du comics Predator : Concrete Jungle. Et pour le coup, ce n’est pas le comics qui s’inspire du film mais bien l’intrigue de Predator 2 qui reprend une ambiance particulière, voire carrément certaines scènes. Et Concrete Jungle injecte des idées qui seront par la suite, récupérées puis développées.
Vague de chaleur et jungle urbaine
C’est bien simple, tout y est. Action transplantée de la jungle d’Amérique du sud en plein centre urbain, guerre des gangs, un héros flic et dur à cuire (l’équipier de Schaeffer, Rasche, passe rapidement au 2nd plan). Le scénariste Mark Verheiden imagine donc Concrete Jungle comme une vraie séquelle de Predator. Côté ambiance, le petit plus vient du soleil qui cogne dur sur New York : une vague de chaleur qui ajoute une atmosphère poisseuse qui fonctionne à plein régime. Et surtout, Predator : Concrete Jungle est un putain de gros film d’action en comics comme on les faisait dans les années 80 !
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La suite ? Tout de suite !