Clark Kent version Terre-Un : blogueur de génie, mais surtout paumé
L’univers Terre-Un ressemble à bien d’autres, mais son Superman est un vrai reboot du modèle classique. Et son Clark Kent ? Un type qui a tout pour réussir, mais qui galère à trouver sa place. Il est bon dans absolument tout ce qu’il touche (genre le mec qui bat tout le monde aux échecs sans s’entraîner), sauf que devenir Superman l’oblige à jouer un rôle et à jongler avec sa double identité.
Son ancienne prof, interrogée des années plus tard, lâche d’ailleurs une anecdote révélatrice : Clark, c’était ce gamin brillant, mais toujours en retrait, comme s’il mettait un mur entre lui et le reste du monde. Il essayait de se la jouer discret, visait des notes moyennes, préférait bosser en freelance pour ne pas trop se montrer… mais à chaque fois, il finissait premier de la classe et en une des journaux. Difficile de faire profil bas quand on est taillé pour l’excellence.
Clark Kent, star du petit écran et des séries tv depuis 1948
Dix saisons. C’est le temps qu’il a fallu à Smallville pour transformer Clark Kent en Superman, et autant dire que Tom Welling a marqué toute une génération. Son Clark est l’incarnation même du futur Homme d’Acier : un gamin du Kansas avec un sens moral en béton armé, forgé par les galères qu’il traverse. Et quand la série touche à sa fin, on sait qu’on a enfin devant nous le Superman.
Mais il n’est pas le seul à avoir brillé sous la cape. Dans Superman & Lois, Tyler Hoechlin joue un Clark plus posé, père de famille avant tout. Et lors du crossover Crisis on Infinite Earths, il rencontre une autre version de lui-même encore plus casanière… incarnée par Tom Welling lui-même, clin d’œil ultime aux fans. Avant eux, George Reeves et Dean Cain avaient déjà posé les bases du Clark Kent télévisé, mélangeant le côté kitsch des comics avec assez de charisme pour tenir plusieurs saisons. Et si on remonte encore plus loin, on tombe sur Kirk Alyn, premier Superman live-action en 1948, qui livrait une version aussi fun que fidèle au personnage. Preuve que, peu importe l’époque, Clark Kent a toujours eu le don de captiver les écrans. [CLIQUEZ SUR LA PAGE SUIVANTE]
