Superman : 10 versions de Clark Kent que vous devez connaître !

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Comment The New 52 a saccagé la vie de Clark Kent

Si Clark Kent a toujours été un masque pour Superman, dans The New 52, c’était plus un carcan qu’un camouflage. Cette version de Kal-El ne rencontrait pas d’autres super-héros étant jeune, donc pour protéger son secret, il a dû encaisser des dilemmes bien vénères. Exemple ? Il aurait pu sauver ses potes au bal de promo du lycée… mais il ne l’a pas fait, de peur d’être démasqué. Résultat, il s’est infligé une bonne dose de culpabilité pour le restant de ses jours. Comme si ça ne suffisait pas, il se faisait harceler par des entités de la cinquième dimension et des monstres kryptoniens qui lui rappelaient sans cesse qu’il était différent. Bonjour l’intégration.

Et côté cœur ? Rien ne va plus. Exit Lois Lane, bonjour Wonder Woman ! Mais le twist, c’est que Lois a fini par griller son identité secrète, persuadée de lui rendre service en l’allégeant de son fardeau. Sauf qu’entre la pression des menaces qui pleuvaient et le tout le bazar autour de son identité, Superman a dû lâcher Clark Kent pour un temps… et devenir le Dieu de la Force (oui, oui). Spoiler : ça n’a pas suffi à le sauver, et il a fini par mourir dans les bras d’un autre Clark Kent. Oui, c’était le New 52.

L’Âge d’Argent : toujours barré, mais plus malin

L’Âge d’Argent des comics, c’était un joyeux bazar. Des intrigues perchées, des concepts qui partaient dans tous les sens… mais aussi une vraie montée en gamme côté storytelling. Et Clark Kent, dans tout ça ? Il a enfin arrêté d’être un simple prétexte à quiproquos pour devenir un vrai stratège. Exit les excuses foireuses à Lois Lane : il commence à utiliser des gadgets, des doubles robotiques et des plans bien huilés pour éviter de se faire griller. Bref, il y a une montée en niveau. Si, si.

C’est aussi à cette époque que l’univers de Superman s’est étoffé. Krypton n’était plus juste une planète paumée dans l’espace : il y avait une culture, des traditions, une mythologie qui tenait (presque) debout. Clark Kent, de son côté, s’intégrait davantage au reste des super-héros DC. Résultat : un Superman plus intelligent, plus ancré dans un univers partagé et un héros moins potiche qu’avant. Toujours maladroit, mais avec un peu plus de jugeote. [CLIQUEZ SUR LA PAGE SUIVANTE]




A propos Stéphane 764 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.