Green Arrow Rebirth, tome 6 : une conclusion intense qui touche dans le 1 000 [avis]

 

(image © DC Comics)

 

Une fusion des influences

Benjamin Percy a prouvé tout au long de Green Arrow Rebirth qu’il sait s’inspirer des éléments annexes comics pour les intégrer et en faire une force. Emiko a été créée pour coller à la sœur d’Oliver dans la série TV Arrow, mais l’auteur a su réellement caractériser la nouvelle Red Arrow. Emiko est devenue une figure de proue du titre, au point que la série Arrow l’a elle-même adaptée ! On apprécie également le travail sur John Diggle, Moïra Queen et Merlyn, qui mérite d’être salué. Personnages principaux d’Arrow, ils sont judicieusement exploités en « retcon » et font le lien entre les spectateurs et le comics. Benjamin Percy a constamment suivi une ligne difficile, entre intégration de personnages TV populaires et respect des comics. Il réussit son pari. Cet ultime tome démontre encore sa force pour adapter ces personnages habilement dans l’univers comics. Même la ville, Seattle/Star City, rappelle que Benjamin Percy est un scénariste malin, qui utilise les apports extérieurs (comme les secrets des Queen) pour raconter une bonne histoire.

 

Green Arrow Rebirth
(image © DC Comics)

 

Un personnage revitalisé

Green Arrow est certainement l’un des superhéros DC les moins bien traités par DC Renaissance, réinvention « jeune » de la gamme. Si le passage de Jeff Lemire a été un succès, c’est bien Benjamin Percy qui a redressé, recadré l’archer. L’auteur laisse le personnage dans une conclusion puissante et positive. Tout n’est pas réglé, le scénariste laisse des portes ouvertes. L’épilogue est joyeux, donne le sourire et ça fait du bien. Oliver Queen bénéficie d’une évolution cohérente et propre après toutes ces épreuves. Le personnage est littéralement revitalisé par Green Arrow Rebirth. Les apports de la TV sont digérés, et si la continuité a été remodelée, l’Histoire de l’archer est brillamment respectée.

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Green Arrow Rebirth
(image © DC Comics)

 

Un graphisme de qualité

Juan Ferreyra est présent depuis le début, et assure une cohésion générale. Le graphisme chaud et puissant rythme efficacement les épisodes de Green Arrow Rebirth. Même si plusieurs dessinateurs se succèdent pour les 6 derniers numéros. Jamal Campbell illustre avec sensualité les retrouvailles entre Oliver et la ville, mais surtout Black Canary. Avec une ambiance sexy et sensuelle. Stephen Byrne revient pour quelques portraits anguleux et fluides. Juan Ferreyra gère le final dans son style particulier, qui convient idéalement au dynamisme fiévreux du script. Des styles homogènes qui se complètent pour une belle réussite. ■

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Green Arrow
(image © DC Comics)

Green Arrow Rebirth, tome 6 est un comics publié en France chez Urban Comics.