Arrow, saison 7 : douloureuse agonie ou léger sursaut ? [avis]

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(image © Berlanti Productions, DC Entertainment, Warner Bros. Television, Netflix)

La 7e et avant-dernière saison de la série Arrow s’est terminée sur Netflix. Si elle réserve quelques moments émouvants et étonnants, cette saison 7 alterne le meilleur, le pire, avec beaucoup de moyen, et surtout gâche ses bonnes idées !
■ par Ben Wawe

 

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(image © Berlanti Productions, DC Entertainment, Warner Bros. Television, Netflix)

 

Oliver Queen est emprisonné après avoir révélé publiquement son identité, via un accord avec le FBI pour arrêter Ricardo Diaz, « grand méchant » de la saison précédente. Mais Ricardo s’enfuit. Il menace Felicity, l’épouse d’Arrow et William, son fils. Oliver prend sur lui dans la prison de Slabside, où il découvre l’enfer carcéral, sans protection. Dinah Drake (Black Canary III), nouvelle commissaire, applique la loi interdisant les justiciers. Elle s’oppose à René, ex-Wild Dog, qui soutient un mystérieux Green Arrow – plutôt une Green Arrow ! Oliver découvre enfin que, même dehors, la voie de la rédemption est pavée de difficultés… et de sacrifices !

 

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(image © Berlanti Productions, DC Entertainment, Warner Bros. Television, Netflix)

 

Star City 2040

La 7e saison ne propose plus des flashbacks mais des flashforwards, c’est-à-dire des extraits du futur. En 2040, Star City est rongée par la violence et un système policier agressif. William, désormais adulte, suit une quête organisée par Felicity qu’il n’a pas vue depuis le « présent » (soit 21 ans). Il retrouve les vieillissants Roy Harper ou Dinah Drake, avec ses « Canaries », réseau secret d’héroïnes. Mais il découvre surtout Mia, fille d’Oliver et de Felicity, justicière révoltée ! Ils combattent l’oppression locale, fondée sur les travaux antérieurs de Felicity.

 

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(image © Berlanti Productions, DC Entertainment, Warner Bros. Television, Netflix)

 

Le meilleur : Slabside

L’intrigue dans la prison demeure le point fort de cette 7e saison d’Arrow. Sept épisodes pour une ambiance terrible dans l’univers carcéral, avec Oliver obligé de subir et de se retenir pour l’accord avec le FBI. Ces épisodes voient aussi le retour d’ennemis connus (Brick, Bronze Tiger, Sampson), ou l’apparition d’un allié encombrant puis menaçant… Voici donc un ensemble solide pour une atmosphère puissante. Tout peut arriver. Stephen Amell livre une prestation bluffante portée par une réalisation nerveuse. L’ultime épisode de cette saga est une merveille de tension relâchée et de dynamisme. Dommage que cela ne dure pas plus, Arrow avait trouvé ici une voie originale où elle se réalisait pleinement.

 

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Le moyen : le futur

Dans Arrow, saison 7, les flashforwards sont aussi surprenants que grisants. Chercher les indices de ce futur dans le présent est fun, et les renvois entre eux sont bons. Découvrir les héros vieillissants est agréable, comme la nouvelle « Team Arrow ». Mia est l’héritière badass et caractérielle d’Oliver, William succède à Felicity en informatique, Zoé (fille de Wild Dog) devient Black Canary IV. Le « nouveau » Diggle est Connor Hawke, fils de Bronze Tiger adopté par John Diggle. Mais Connor illustre l’imperfection générale : l’acteur jouait déjà John Diggle Jr (surnommé alors Connor Hawke…) dans l’épisode Star City 2046 de Legends of Tomorrow. La continuité et la cohérence sont maltraitées. Dommage également que ce futur ne dispose pas de méchant attitré, les soldats ZETA ennemis (référence au Projet Zeta du DCAU) sont interchangeables. Bémol enfin sur les acteurs : les anciens sont bons, mais Katherine McNamara (Mia) grimace excessivement, et Ben Lewis (William) en fait trop pour séduire un PDG ennemi.

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