Emma Frost et la Création du Phénix Noir : L’accident (vraiment ?) le plus destructeur de l’histoire mutante
La Saga du Phénix Noir n’aurait peut-être jamais eu lieu sans l’influence du Club des Damnés. Tout part du Cerveau, qui décide de corrompre Jean Grey en lui faisant miroiter une vie de luxure et de décadence dans un univers taillé sur mesure pour la briser. Résultat ? Jean pète un câble, embrasse la puissance du Phénix Noir, et finit par sacrifier sa vie pour stopper la menace qu’elle est devenue. Un drame cosmique qui a changé à jamais l’histoire des X-Men.
Et au cœur de cette catastrophe ? Emma Frost. En tant que membre du Club des Damnés, elle est directement impliquée dans la manipulation de Jean. Elle voulait offrir une nouvelle ennemie aux X-Men, les forcer à combattre une des leurs. Ce qu’elle n’avait pas prévu (ou du moins, c’est ce qu’elle dit), c’est que ça dégénérerait au point d’anéantir une planète entière : paix aux âmes des habitants de D’Bari IV.
La fausse mort de Cyclope : Emma Frost, scénariste en chef de l’histoire mutante
Inhumans vs. X-Men était déjà un sale moment pour les mutants : la Brume Teratogène était en train de les empoisonner, et seul Cyclope a eu le cran de se dresser contre les Inhumains. Un combat désespéré, qui s’est terminé par sa mort supposée aux mains de Flèche Noire. Une fin tragique, mais noble. Scott Summers devenait ainsi un martyr pour la cause mutante.
Sauf que… ce n’est pas vraiment ce qui s’est passé. La vérité ? Cyclope était déjà mort avant tout ça. Pas en guerrier, pas en leader intrépide… mais fauché par une maladie liée aux Brumes. Et c’est là qu’Emma Frost a décidé de réécrire l’histoire. Plutôt que de laisser le monde se souvenir de Scott tel qu’il était, elle a maquillé sa mort en sacrifice héroïque. En gros, elle a manipulé la mémoire collective, forçant tout le monde – amis et ennemis – à pleurer un mensonge.
L’intention était là : donner à Cyclope la mort qu’il méritait. Mais au final, elle lui a surtout volé son droit à être lui-même, jusqu’au bout. Même en affirmant l’avoir aimé, Emma Frost a préféré faire de lui une icône tragique, plutôt que de respecter l’homme qu’il était réellement. Ironique, quand on sait que Scott Summers avait déjà du mal à exister en tant qu’individu sans qu’on lui colle une étiquette. [CLIQUEZ SUR PAGE SUIVANTE]
