Marvel Comics a décidé de sortir l’artillerie lourde avec Deadpool : Liens du sang, cinq épisodes qui mixent humour, baston et émotions comme seuls Wade Wilson et son entourage foufou savent le faire. Avec Cody Ziglar au scénario et des artistes comme Rogê Antônio et Andrea Di Vito aux pinceaux, cette aventure couvre un spectre assez large, des thématiques familiales aux missions très physiques que Wade aime tant. Alors, ça vaut le coup ? Accrochez vos ceintures, ça va être un joyeux bordel !
Un Wade Wilson plus humain, mais toujours aussi cinglé
La série commence sur les chapeaux de roue avec Deadpool et son chien symbiote, Princesse, en pleine mission. Dès le départ, Cody Ziglar met l’accent sur une facette plus vulnérable de Wade, ce qui contraste avec ses habituelles cascades sanguinolentes. Ici, Deadpool joue au papa (avec un symbiote, rien que ça), et la dynamique avec sa fille humaine, Ellie, est le fil rouge émotionnel de l’arc. Entre un humour à la Deadpool et des moments de tendresse presque déstabilisants, on découvre un personnage qui tente à la fois d’être meilleur et de survivre à une foule de nouveaux ennemis.
Une équipe improbable, mais attachante
L’idée de Deadpool de monter sa propre équipe de mercenaires est aussi hilarante que bizarre. Le Maître de corvées, le toujours grognon et pragmatique, et Doug, le « nerd en chef », apportent un équilibre parfait au bordel ambiant. Mais la vraie surprise vient d’Ellie, qui, grâce à son héritage mutant, s’entraîne sous l’œil vigilant du Maître de Corvée. Entre les gadgets, les entrainements intenses et son acharnement à faire partie de l’équipe, Ellie montre qu’elle est bel et bien la fille de Wade… avec moins de blagues nulles, heureusement.
Des méchants à la hauteur, des enjeux réels
Le grand antagoniste, Death Grip, est tout droit sorti d’un cauchemar de Deadpool. Avec sa lame Muramasa capable d’infliger une « vraie mort » à Wade, Death Grip représente un danger plus sérieux que d’habitude. Le duel final dans le temple de Death Grip est un condensé de tension, d’action épique et de dilemmes moraux : Deadpool peut-il rester le « bon gars » tout en continuant de tuer des méchants ? Une question qui résonne particulièrement fort à travers ses échanges avec Ellie.
Un cocktail visuel explosif
Côté artistique, Rogê Antônio et Andrea Di Vito livrent des planches qui détonnent. Les scènes d’action sont plutôt réussies, avec des effets de lumière et de contraste qui mettent Deadpool et Princesse en valeur, notamment dans leurs teintes rouge vif. Les arrières plans plus subtils donnent de la profondeur sans voler la vedette aux personnages. Les couvertures variantes, elles, sont intéressantes, avec un Crossbones ou un Maître de corvées parfaitement mis en avant.
Humour, émotions et gros bazar… tout ça dans un seul comics
L’écriture de Cody Ziglar est efficace. Il jongle avec brio entre l’humour absurde de Deadpool et des éléments narratifs plus profonds, comme la relation père-fille ou les conséquences morales des actions de Wade. Cette série en cinq épisodes trouve un équilibre parfait entre le fun attendu par les fans et une relative profondeur bienvenue qui ajoute de la densité à l’univers de Deadpool.
Bilan : Ça se tente si vous êtes fan de Deadpool
Deadpool : Liens du sang est une réussite qui capture tout ce qu’on aime chez Wade Wilson : l’humour, l’action, et une pointe d’émotion bien dosée. Les fans retrouveront tout ce qui fait le charme du personnage, mais aussi une évolution qui pourrait même surprendre les plus sceptiques. Si vous aimez Deadpool, les histoires de famille explosives, ou simplement les comics qui savent mêler fun et une certaine profondeur (ça ne va pas très loin, non plus), cette série est faite pour vous.
Deadpool tome 1 – Lien du sang est un comics de 128 pages publié chez Panini Comics. Il contient les épisodes VO : Deadpool (2024) 1-5.
