5 bonnes raisons (ou pas) de relire The Old Guard !

 

the old guard
(image © Greg Rucka et Leandro Fernandez, Image Comics)

 

Une linéarité qui convient très bien au grand écran

Le scénariste de la version en chair et en os de The Old Guard n’a pas dû avoir beaucoup de travail à faire, tellement cette série semble avoir été construite pour une adaptation. A vrai dire, on peut limite reprendre chaque scène de la série, chaque dialogue pour construire un film qui fonctionne. Greg Rucka livre une histoire clef en mains et si l’histoire du film suit celui de la série, cela sera très satisfaisant. Les défauts cités plus haut (une histoire classique, des méchants un peu génériques, une intrigue rapide) seront certainement des atouts pour ce film, qui je l’espère arrivera à retranscrire à l’identique les scènes d’action. Les 5 épisodes de The Old Guard se lisent facilement et assez rapidement.

 

the old guard
(image © Greg Rucka et Leandro Fernandez, Image Comics)

 

Des dessins extraordinaires

Ce que l’adaptation de The Old Guard n’arrivera toutefois pas à faire, c’est adapter les fantastiques dessins de Leandro Fernandez. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il a déjà travaillé sur Hulk, Northlanders et à chaque fois il a livré un travail époustouflant. Ses compositions sont toujours parfaitement travaillées, utilisant avec nuance les ombres et les couleurs pour faire passer une émotion. Chaque personnage possède une véritable « gueule » et une manière de se tenir différente. Les scènes d’action permettent à Leandro Fernandez de laisser exploser sa créativité, sans toutefois toucher à la compréhension de la scène. C’est du très grand art. ■

(image © Image Comics, Glénat Comics)

The Old Guard est un comics publié en France par Glénat.

 

 

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Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.