Venom contre Carnage (Venom : Carnage Unleashed #1-4)

Venom contre Carnage (Venom : Carnage Unleashed #1-4)
La responsabilité de Venom est-elle engagée ou pas ? (image © Marvel)

 

Une mort accidentelle

Eddie quant à lui retrouve Kristin dans son nouveau squat. Il est gravement blessé et demande à celle-ci de l’aider. Clive arrive et veut appeler la police. Venom réagit et, complètement effrayé, Clive tombe par-dessus les escaliers et se brise la nuque au sol. Eddie est complètement effondré, il ne voulait pas causer la mort du junkie. Cletus fait irruption dans l’appartement de Fordham Rhodes, qui est en vidéoconférence avec tous ses actionnaires. Toujours en passant par les lignes téléphoniques et les connexions modem, Carnage envoie ses filaments tuer tous ces financiers. Alors que la police débarque dans le squat de Clive, Venom apprend que Carnage se trouve non loin de là, il décide donc de laisser tomber Kristin, qui jure de se venger. Elle découvre avec joie que Clive est encore vivant mais qu’il sera paralysé à vie.

 

Venom contre Carnage (Venom : Carnage Unleashed #1-4)
Ne vous approchez pas trop de votre écran, surtout quand vous parlez à un psychopathe !!! (image © Marvel)

 

Une bataille sanglante au cœur de la matrice !

En se rendant chez Rhodes, Venom comprend que sa compagnie va lancer le jeu video Carnage en ligne pour que ce dernier puisse avoir accès au net et tuer tous les joueurs !!! Il s’introduit donc dans la compagnie pour se connecter lui aussi au réseau via ses filaments. Les deux créatures se retrouvent à l’intérieur du net où une bataille féroce s’engage, diffusée sur tous les écrans d’ordinateurs du monde.
Venom réussit à faire surchauffer la salle de transmission des données qui explose. La connexion est rompue ! Excedée et profitant du fait que le symbiote soit fatigué, Camille Pizzo prend de l’alcool et un briquet et met le feu à Cletus, qui passe par la fenêtre. Ce dernier est sauvé in-extremis par les filaments de Venom, qui préfère le voir rôtir en prison plutôt que de mourir. Cletus est capturé par Jameson et l’équipe de Ravencroft, tandis que Kristin appelle sa mère, qui lui promet une revanche envers Eddie.

 

Venom contre Carnage (Venom : Carnage Unleashed #1-4)
Kristin et sa maman vont se venger ! (image © Marvel)

 

Mon avis sur Venom : Carnage Unleashed

Venom : Carnage Unleashed est une mini série sympathique, qui fait toutefois sourire quand on voit l’utilisation faite d’Internet par les symbiotes. Larry Hama ne connaissait apparemment pas beaucoup les ordinateurs ! Cela manque encore une fois de constance dans les réactions de Venom. Si au départ Eddie était présenté comme quelqu’un qui essayait de maitriser sa soif de meurtres, ce n’est plus du tout le cas depuis une ou deux mini-séries. La ville souterraine a cette fois-ci complètement disparu et les personnages secondaires aussi. C’est dommage. En réalité, c’est désormais Larry Hama qui va présider au destin de notre symbiote préféré, il va réaliser les histoires de quasiment toutes les mini-séries et développer son univers. Il laisse donc tomber Beck et la cité souterraine dont nous n’entendrons plus jamais parler pour orienter le personnage vers des aventures complètement absurdes et délirantes pour le meilleur mais surtout pour le pire. Reverra-t-on le personnage de Kristin ? Suite au prochain numéro ! Les dessins de Venom : Carnage Unleashed sont quant à eux très bons, les crayonnés de Wildman ne sont pas très poussés, ce qui permet à Rubinstein de compenser quelques erreurs. Agréable mais vieillotte car ne maitrisant pas vraiment la technologie!
Vous voulez lire Venom : Carnage Unleashed en VF ? Vous devrez vous procurez les numéros 12 et 13 du magazine Venom aux éditions Panini. ■

Venom contre Carnage (Venom : Carnage Unleashed #1-4)
couverture du n°1 (image © Marvel)




A propos Doop 374 Articles
Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.