Quand Stan Lee crée les plus célèbres superhéros DC Comics !

Sandman

Stan Lee chez DC Comics Just Imagine
(image © DC Comics)

Trahi lors d’une mission sur Titan, l’astronaute Larry Wilton échappe à la mort grâce à un mystérieux nuage vert. Il réapparait dans un royaume dont il a souvent rêvé enfant. Il y devient Sandman après avoir obtenu des pouvoirs cosmiques d’une sublime créature. Walt Simonson illustre cette sympathique histoire spatiale, où le héros se rapproche finalement du personnage John Carter de Mars (Edgar R. Burroughs).
Inédit en VF

 

 

JLA

Stan Lee chez DC Comics Just Imagine
(image © DC Comics)

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Le Révérend Darrk est un vilain manipulateur, apparu dans chaque histoire jusque-là. Il tente d’amener l’entité maléfique Crisis sur Terre, avec l’aide de sa Doom Patrol (Blockbuster, Parasite et Deathstroke). Le fils de Darrk, Adam Strange, réunit des héros pour l’arrêter. Adam meurt, mais la crise est évitée… pour cette fois. L’origine de cette la JLA, dessinée par Jerry Ordway, ressemble finalement à celle des Avengers. Efficace, mais un peu classique !
Inédit en VF

 

 

Crisis

Stan Lee chez DC Comics Just Imagine
(image © DC Comics)

L’entité Crisis arrive finalement sur Terre, mais les héros sont là et unis ! Robin se révèle être un traitre, puis se transforme alternativement en Hawkman (à cause de Crisis) puis Atom (grâce à l’Arbre de Green Lantern, qui le purge du mal). Cette dernière forme lui apportera la sagesse nécessaire pour s’unir à la JLA, et stopper l’ennemi ! Ce numéro dynamique accumule les rebondissements, avec de belles planches de John Cassaday. L’ensemble est cependant un peu rapide, et parfois artificiel dans les évènements (Robin qui se transforme 2 fois, ça aurait pu être évité).
Inédit en VF

 

 

Just Imagine, quel bilan ?

À la lecture, Just Imagine est un exercice de style amusant. Le jeu des différences fait le sel de la lecture, ainsi que la recherche des marottes de Stan Lee (même initiale pour nom et prénom, des ressorts communs tels que la couleur verte, fort aspect social pour des héros à problèmes qui aiment bien s’affronter…). Cependant, l’écriture de Stan Lee est devenue lourde avec les années, et son style est beaucoup moins efficace pour raconter des histoires. Même si des dessinateurs importants et en forme l’assistent, la lecture n’est pas toujours facile du fait de nombreux défauts désormais voyants (bulles de pensées omniprésente, origines semblables, etc.). Just Imagine vaut pour la curiosité de découvrir la réinterprétation des personnages DC par Stan Lee. C’est amusant sur le principe, mais il ne faut hélas pas y chercher grand-chose d’autre ! ■

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