Il y a 10 ans, Arkham Asylum (et ses suites) révolutionnaient le jeu vidéo !

Le 18 septembre 2009, Batman : Arkham Asylum sortait sur PC. Personne n’imaginait l’impact qu’allait avoir ce titre. Rocksteady Studios repoussa tellement les limites en matière d’adaptation de comics sur consoles et PC, que la saga Arkham le propulsera en maitre incontesté du genre. Un 10e anniversaire en forme d’occasion parfaite pour replonger dans les 4 titres phares de la franchise Batman : Arkham !
■ par Ben Wawe

 

La révolution Rocksteady

(image © Warner Bros Pictures)

Batman est le superhéros le plus populaire au monde, et domine autant les pages des comics que les écrans. La télévision et le cinéma adaptent régulièrement le Chevalier noir, mais aussi les jeux vidéo. 41 jeux centrés sur lui, 16 jeux où il apparait, 12 jeux mobiles dédiés : oui, Batman règne sur les jeux vidéo. Toutefois, c’est bien la qualité et le succès de la saga Arkham qui le propulse au 1er rang en la matière. En 2006, Rocksteady Studios n’a réalisé auparavant que le titre Urban Chaos : Riot ResponseBatman : Arkham Asylum sort en 2009, et l’impact est total et immédiat. 3 autres jeux suivront pour la série Arkham : City en 2011, Knight en 2015. Origins en 2013 est un intermède en forme de flashback, réalisé par WB Games Montréal tandis que Rocksteady finalise l’apothéose Arkham Knight.

 

 

Batman : Arkham Asylum, le choc fondateur

(image © Warner Bros Pictures)

Batman a stoppé une attaque du Joker, et le ramène à l’asile d’Arkham. Mais il découvre que c’est un piège. Le Clown Prince du Crime prend le contrôle et libère les détenus. Le Chevalier Noir doit reconquérir l’asile face aux multiples pièges des supervilains et surtout de son pire ennemi. Batman confronte les déments, en luttant pour ne pas le devenir lui-même.
Le pitch simple et efficace d’Arkham Asylum adapte le roman graphique éponyme de Grant Morrison et Dave McKean. Batman : Arkham Asylum demeure un choc et un souvenir puissant pour quiconque y a joué. Batman avait déjà bénéficié d’un bon jeu avec Batman Begins, qui permettait de jouer sur la peur des ennemis ; mais ce n’est rien face à la révolution Asylum. Rocksteady Studios livre un opus tout simplement puissant, une révolution dans les graphismes, la jouabilité, l’atmosphère et le scénario. L’histoire est écrite par Paul Dini, architecte des séries animées du DCAU de Bruce Timm qui maitrise son personnage. Le joueur est plongé dans un asile qui se retourne contre lui, avec une intrigue que les novices apprécient et des clins d’oeil que les fans adorent.
Le graphisme est salué par la critique, sans être trop ancré dans le style comics ; un ensemble qui sublime le jeu. Le gameplay permet d’alterner entre des combats funs, via les combos si agréables, et l’infiltration, extrêmement fine et adaptée à Batman. Les différents niveaux de difficulté permettant à tous les joueurs de s’amuser, du débutant au gamer confirmé. Les Bat-gadgets existent et sont utilisables en dehors des passages obligés du scénario. Le joueur peut même « enquêter », des moments passionnants et jouissifs. En outre Arkham Asylum ne peut être définitivement terminé qu’après avoir complété tous les défis du Sphinx. Ainsi, achever le scénario principal ne sonne donc pas tout de suite la fin du jeu. La bande son travaille une atmosphère terrifiante, et bénéficie de doubleurs légendaires (Mark Hamill et Kevin Conroy en VO, Pierre Hatet en Joker en VF).

 

 

Batman : Arkham City, la confirmation

(image © Warner Bros Pictures)

En 2011, Le joueur revient dans la peau de Batman 1 an après les évènements d’Arkham Asylum. Quincy Sharp, ancien directeur de l’asile, est devenu maire et bloque un quartier entier de Gotham City pour un asile-prison à ciel ouvert : Arkham City. Batman y vit une nuit terrible, entre révélation de secrets anciens et un Joker rageur… et mourant.
Plus grand, plus beau, plus fort. Arkham City augmente la carte et la durée de jeu, en maintenant une ambiance oppressante. Les éléments forts du 1er opus (graphisme, jouabilité, combos, scénario) sont magnifiés par Rocksteady Studios, qui livre un jeu littéralement superbe. Arkham Asylum subjuguait par son atmosphère étouffante d’un asile dément. Arkham City offre une ville parfaitement modélisée, où le danger est constant. Le graphisme est d’une beauté brute, supérieure au 1er jeu.
La jouabilité est encore plus agréable. Les ennemis sont plus intelligents, et imposent des combats et des infiltrations intenses. Les interrogatoires musclés et les recherches d’indices sont encore plus difficiles, Arkham City hausse le ton et on adore. Les supervilains sont plus nombreux, et approfondis par Paul Dini. L’auteur reste aux commandes et livre un récit original, qui plonge Batman dans le pire. Il est aidé par des alliés, comme Catwoman que le joueur incarne dans certains passages, et même Robin que le joueur croise. Arkham City ouvre la saga Arkham à tout l’univers Batman, pour le plaisir d’un joueur conquis.

 

La suite ? Tout de suite !