Critiques Doopiennes, le marathon comics : semaine 9 !

Wonder Woman by John Byrne book one

(John Byrne)

Critiques Doopiennes
(image : © DC Comics)

Wonder Woman by John Byrne : ça raconte quoi ?

Ben, globalement, ce sont les histoires de Wonder Woman réalisées par John Byrne dans les années 90. Ce recueil est composé de plusieurs arcs. L’un où elle s’installe à Gateway City et où est confrontée à Darkseid, un autre qui la met face à Morgane la fée et un 3e qui le met aux prises avec les pires méchants de l’univers DC. Tout cela avec la 1ere apparition de Cassandra, alias Wonder Girl.

Du comics classique

Lorsqu’on se lance dans une série régulière par John Byrne, on sait exactement à quoi l’on s’attend. Sincèrement, je ne recherchais pas une révolution sur le personnage, juste quelques histoires sympathiques et c’est exactement ce que je retrouve ici. John Byrne repart quasiment à zéro en délocalisant Wonder Woman dans une nouvelle ville et en lui apportant un nouveau casting secondaire. Il y a beaucoup d’action et même si pour l’instant le personnage de Diana n’est pas aussi développé que ce que j’espérais, c’est une lecture facile, simple et agréable. Bref, du bon comics de base, pas extraordinaire mais qui fait le job. Il ne reprend pas les gimmicks qui ont déjà été faits sur le personnage et se démarque des auteurs précédents (William Messner Loebs et Mike Deodato) en redonnant clairement à Wonder Woman une posture de super-héroïne. Elle arrête des braqueurs de banque, se bat contre Darkseid. Bref, c’est du pur comics de super-héros, du blockbuster réalisé par un des maîtres du genre. Il remet Wonder Woman à sa place, tout simplement. Ses histoires sont simples, pas difficiles à comprendre et chaque intrigue est souvent amenée 1 ou 2 épisodes plus tôt. Cela se lit très vite et c’est très dynamique.

Dans l’univers DC

Au niveau des dessins, je pourrais faire exactement les mêmes remarques que plus haut. Ce n’est jamais extraordinaire, surtout que John Byrne cette fois-ci s’encre tout seul, mais c’est d’une lisibilité folle ! On peut tout à fait comprendre ce qui se passe sans avoir lu les dialogues, tellement la narration est claire et efficace. L’auteur tombe quelquefois un peu trop dans la facilité, ses splash pages sont peut-être un peu trop nombreuses et il manque parfois un peu de décors. Mais tout se tient, c’est d’une cohérence et d’un niveau constant. Et puis cela rentre totalement dans la volonté de faire une série totalement décomplexée. Avec toutefois quelques références. Car même si la volonté de proposer un comics tout public est présente, John Byrne ne peut s’empêcher d’envoyer des références comics, comme cette apparition de Sugar et Spike, un strip de Sheldon Mayer des années 60. De même, il joue avec Darkseid, Etrigan sans que cela gêne la compréhension du récit.

Byrne = Larsen

Quand on y réfléchit un peu, et même si je crois savoir que les 2 auteurs se détestent copieusement, j’ai eu un peu l’impression en lisant ce Wonder Woman by John Byrne de lire des épisodes du Savage Dragon d’Erik Larsen ! La volonté de proposer du divertissement, de l’action, des dessins cohérents et structurés est similaire. Les références à des comics du Golden Age, une admiration sans borne pour ceux qui les ont précédés aussi. Un casting homogène, qui avance petit à petit, qui propose des intrigues claires et délimitées. N’allez pas chercher plus loin, pour moi, c’est exactement la même chose. A ceci près que Byrne joue avec un univers qui n’est pas le sien. Mais c’est vraiment efficace. Bref, si vous voulez lire du bon divertissement, jetez-vous sur ce Wonder Woman by John Byrne vol 1.

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Wonder Woman by John Byrne vol 1 est publié par DC Comics. Il contient les épisodes n°101 à 114 de la série Wonder Woman (1987). La série est inédite en France même si les épisodes 101 à 107 ont été publiés dans le magazine Strange n°325 à 331.

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(image : © DC Comics)

 

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(image © DC Comics)




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Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.