Un début classique mais pertinent
Plusieurs récits Black Widow ont tenté de réécrire le passé de Natasha, et il est possible que celui-ci fasse de même. Mais les autrices cherchent surtout à créer une atmosphère pour ce Black Widow n°1, avec un soin évident pour l’action et l’ambiance. Natasha Romanoff est bien écrite, avec quelques réflexions personnelles bien senties, qui la rendent « vivante », elle si souvent écrite en machine sans émotion. Le « jeu » sur la vérité au sujet de Natalie est classique, mais cela change un peu la donne, et permet de montrer une Black Widow particulièrement charmante et agréable. Femme fatale.
Un beau numéro grisant
Kelly Thompson s’amuse également à terminer son numéro sur un supervilain qu’on n’imaginait pas ici. Arcade est en effet une vieille connaissance, un fou dangereux qui créé des pièges mortels pour les superhéros, notamment des parcs d’attractions ultra-dangereux. Sa présence ici surprend, et rende la lecture grisante, pour un numéro autant charmant qu’étonnant. Black Widow n°1 bénéficie en outre des très belles planches d’Elena Casagrande, autant à l’aise dans l’action que dans le quotidien. Sa Natasha est magnifique, aussi terrible au combat que charmante en Natalie. Le comics Black Widow dispose ici d’un début solide, avec un bon casting, une bonne idée, de jolis dessins et l’envie de lire la suite. Rien de plus à demander ! ■
Black Widow n°1 est un comics publié aux USA par Marvel Comics.
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