Les 15 films de super-héros les plus cultes qui ont marqué l’histoire du cinéma !

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11. Batman Begins : quand le Chevalier Noir sort de l’ombre… en finesse

On a souvent résumé Batman Begins à sa noirceur. C’est oublier un peu vite que le film de Christopher Nolan, bien avant Inception et Oppenheimer, est surtout une œuvre réfléchie, adulte, ambitieuse, et pourtant accessible. Un vrai film de cinéma, avec de vrais décors, de vraies cascades, un casting cinq étoiles et une mise en scène tendue. Le genre de blockbuster qui ose prendre son temps, expliquer ses enjeux, et poser les bases de son héros sans balancer un laser cosmique ou une vanne dès les cinq premières minutes.

Et puis, surtout, Batman Begins fait ce que trop de films ont oublié : du Batman. Avec de la peur, de l’espionnage, une initiation quasi mystique, et (enfin !) un Bruce Wayne qui joue au détective. Christopher Nolan réussit à faire de cette origin story LA référence du genre, celle que tous les films de super-héros post-2005 vont tenter de copier, parfois jusqu’à l’épuisement. Oui, Batman y est sombre. Mais pas juste pour faire cool : il est sombre parce que l’histoire, elle, a quelque chose à dire.

10. Black Panther : un blockbuster, un manifeste, un uppercut culturel

Premier film de super-héros nommé à l’Oscar du meilleur film (excusez du peu) Black Panther a marqué un tournant. Pour une fois, le costume moulant cachait un vrai discours : sur l’identité, la diaspora africaine, le colonialisme… Bref, un blockbuster qui a quelque chose à raconter. Et même si on met de côté tout son poids symbolique, ce que signe Ryan Coogler reste un film d’action classieux, tendu, généreux, porté par une mise en scène nerveuse.

Le casting est royal, avec des seconds rôles qui crèvent l’écran à chaque apparition, mais la vraie réussite du film, c’est ce Wakanda afro-futuriste, vibrant de couleurs, de traditions et de technologies. Et puis, cerise sur le vibranium : pour une fois, Marvel nous sort un méchant digne de ce nom. Killmonger (Michael B. Jordan) a la rage, les arguments, et cette faille qui le rend presque… crédible. Voire touchant. Un film qui frappe fort, à l’image de son héros, et qui restera, quoi qu’on en pense, un jalon essentiel de l’histoire du genre.




A propos Stéphane 750 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.