13. The Crow : noir c’est noir, et c’est culte

The Crow, c’est un film culte, au sens tragique comme au sens cinéphile. C’est aussi l’un des rares longs-métrages où la réalité a tragiquement débordé sur la fiction : Brandon Lee, fils de Bruce, y a laissé la vie dans un accident de tournage devenu tristement célèbre. Pourtant, malgré ce drame, The Crow reste l’un des plus puissants films de super-héros jamais tournés. Un de ceux qui vous collent au fond de la rétine avec leur poésie morbide et leur rage gothique.
Mais ce n’est pas que du noir et du sang : c’est aussi une vraie réflexion sur le chaos, la douleur et la manière dont la société les digère,ou pas. The Crow parle de vengeance, de perte, de violence, et le fait avec une sincérité crue qui tranche avec les productions calibrées à venir. Précurseur du « héros dark », il a ouvert la voie à tout un pan du genre. Rien que pour ça, respect éternel.
12. Spider-Man : New Generation ou quand l’Araignée tisse une toile d’un nouveau genre

Un film Spider-Man qui sort discrètement, ça paraît improbable. Et pourtant, Spider-Man : New Generation, à sa sortie, n’a pas déclenché l’hystérie habituelle. Fatigue de l’homme-araignée ? Manque de foi dans l’animation ? Sans doute un peu des deux. Mais ceux qui ont eu la curiosité d’y jeter un œil sont vite tombés amoureux de cette bombe visuelle et narrative. Car New Generation, c’est bien plus qu’un « Spider-Man en dessin animé » : c’est une ré-vo-lu-tion.
Esthétiquement, le film est hors norme. Chaque image est une case de comics vivante, animée avec une inventivité folle, et un soin maniaque du détail. Et surtout, il pose les bases de ce qui va devenir une obsession du genre : le multivers. Avant Marvel Studios, avant les caméos forcés à gogo, c’est New Generation qui a osé croiser les mondes, les versions alternatives, les styles graphiques, et même les rythmes narratifs. Un film d’animation ? Oui. Mais surtout un film de super-héros qui a redéfini les règles du jeu. Miles Morales, bienvenue au panthéon.
