Batgirl #41
Killing Joke d’Alan Moore est souvent considérée comme une des meilleures aventures mettant en scène le Joker. Dans cette histoire, le super-vilain tire à bout portant sur Barbara Gordon, alias Batgirl. Sa colonne vertébrale ayant été touchée, Barbara est condamnée à passer sa vie en fauteuil roulant.
En 2015, Rafael Albuquerque a choisi de rendre hommage au chef d’œuvre d’Alan Moore. Cette couverture alternative de Batgirl #41 fait partie d’une série de 25 covers spéciales célébrant les 75 ans du Prince du Crime. Cette couverture n’a qu’un très lointain rapport avec le contenu et le ton (léger) de cet épisode n°41 (ce qui arrive fréquemment dans les comics). Et surtout le travail d’Albuquerque est presque trop réussi. Cette manière de rappeler la souffrance de Batgirl a été jugé particulièrement cruelle. Comprenant ces réactions, DC Comics et Rafael Albuquerque ont décidé conjointement de retirer cette couverture.
Green Lantern/Green Arrow #85
Une des couvertures les plus controversées de tous les temps ! En 1971, un des patrons de DC Comics, Julius Schwartz, refuse cette couverture pensant que le Comics Code Auhtority ne la validera pas. À l’époque, hors de question d’aborder le problème de la drogue dans les comics. Mais peu de temps après, Marvel publie Amazing Spider-Man 96 à 98, des épisodes au cours desquels Harry Osborn souffre de graves problèmes d’addiction à la drogue.
Ici, Green Arrow et Green Lantern découvrent que Roy Harper, alias Speedy, est un junkie ! Il se shoote à l’héroïne. Pourtant, ce jeune garçon n’a à priori pas de problème particulier : les auteurs le choisissent justement pour alerter les lecteurs.
Wonder Woman #178
Cet épisode de Wonder Woman représente un changement radical dans la vie de la super-héroïne. En 1968, Denny O’Neal choisit de transformer complètement Wonder Woman : Diana n’a désormais plus de super-pouvoirs et devient une espionne !
Cette couverture marque les esprits des lecteurs de l’époque. En effet, la couleur est annoncée : Wonder Woman semble dire adieu à son ancien costume et à son ancienne identité secrète.