Impossible d’imaginer l’univers Marvel sans la Chose. Ben Grimm, c’est l’âme des Quatre Fantastiques : un roc, au propre comme au figuré, qui encaisse tout sans broncher. Mais il n’a pas besoin de sa famille super-héroïque pour briller. À travers le multivers, ses variantes sont légion, et certaines sont franchement étonnantes.
Chez Marvel, chaque recoin du multivers regorge de héros plus ou moins barrés. Ben Grimm ne fait pas exception, et ses versions alternatives ne manquent pas de piquant. Certaines sont trop balèzes pour qu’on puisse vraiment s’y attacher. D’autres, en revanche, sont carrément rock’n’roll (littéralement). Ben Grimm, c’est un monstre en pierre, et ses déclinaisons les plus cools s’amusent à en faire quelque chose de totalement inédit.
Angrir, le Briseur d’Âmes : quand la Chose devient une arme divine
Il en faut beaucoup pour faire plier Ben Grimm. Mais quand sept marteaux démoniaques se sont écrasés sur Terre, il n’a pas résisté à leur appel. Transformé en Angrir, le Briseur d’Âmes, il est devenu encore plus monstrueux que d’habitude. Et dans certaines réalités, il n’est jamais redevenu lui-même… signe que Cul, le Serpent, a fini par l’emporter.
Le Ben Grimm de la Terre-15143, lui, aurait peut-être pu lui tenir tête. Et avec un petit coup de pouce des Fantastiques Thors, qui sait ? Déjà increvable en temps normal, la Chose sous stéroïdes asgardiens, c’est un cataclysme ambulant. On parle d’un titan de pierre dopé à la magie nordique. Autant dire que si Angrir passe la porte, mieux vaut prier très fort pour que quelqu’un l’arrête.
Les couvertures variantes : quand Marvel rhabille ses héros façon Ben Grimm
Les variant covers, c’est l’excuse parfaite pour balancer des concepts qui ne tiennent pas une seconde en canon. Et quand il s’agit de filer à d’autres héros le look rocailleux de Ben Grimm, les artistes ne se privent pas. Résultat ? Une galerie de versions alternatives qui oscillent entre badass ultime et grand n’importe quoi.
Certains héros y gagnent en puissance… d’autres, un peu moins. Exemple : une couverture variante de The Amazing Spider-Man nous montre un Tisseur bien trop lourd pour espérer se balancer entre les immeubles. Nightcrawler et Daredevil, eux, ont l’air sortis d’un cauchemar, tandis que Captain America ressemble encore plus à une brute épaisse. She-Hulk porte les pierres comme si elle avait été sculptée pour, et Jean Grey en mode élémentaire, ça fonctionne à merveille. Gwen Stacy ? Encore une transformation bizarre à son actif. Et Wolverine #3 nous sort un Ben Grimm en Arme X, juste histoire de voir ce que ça donnerait.
Tout n’est pas une réussite pour autant : Iron Man en armure façon Chose, c’est un poil ridicule, et Spider-Boy en mode rocailleux, on préfère ne pas en parler. Mais la palme du fun revient sans conteste à Dazzler, qui nous balance une version disco-rock de Ben Grimm. Si Marvel sort un jour un concert intergalactique, elle est prête.
Quand Ben Grimm monte en niveau
L’univers Ultimate Marvel ? Un joyeux carnage. Plus violent, plus impitoyable, plus extrême… et ses Quatre Fantastiques n’échappent pas à la règle. Reed Richards ? Il a simulé sa mort pour mieux sombrer dans la folie et devenir un des plus grands salopards du multivers, Le Créateur. Ben Grimm, lui, a hérité de nouveaux pouvoirs qui changent la donne… et il s’est même offert le luxe de buter Dr Fatalis.
Le moment où tout bascule ? Ultimate Enemy #3. En plein cœur-à-cœur avec Sue Storm, la roche de Ben se fissure et tombe en morceaux. En dessous ? Une forme humanoïde violette et luminescente, qu’il peut adopter à volonté. Un Ben Grimm qui peut switcher entre sa version caillouteuse et une version plus humaine, façon Wonder Man, c’est du jamais vu. Plus puissant que son homologue 616 ? Sans doute. Mais en perdant son apparence de colosse rocailleux, il laisse aussi derrière lui une part de ce qui fait La Chose. [CLIQUEZ SUR LA PAGE SUIVANTE]
