Ben Grimm : Les 10 meilleures versions du plus fort des 4 Fantastiques !

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Grimm, le pirate terreur des mers

Dans Marvel 1602, Neil Gaiman s’amuse à réimaginer les héros Marvel en pleine époque élisabéthaine. Les Fantastick, c’est un équipage de forbans à bord d’un navire légendaire, et à la barre, Ben Grimm, capitaine bourru et grande gueule. Son destin bascule le jour où Reed Richards embarque à son bord pour une expédition aux conséquences imprévisibles. Ce clin d’œil ne sort pas de nulle part : Stan Lee avait déjà fait de Ben une version alternative de Barbe Noire dans un délire de voyage temporel, un concept qui a depuis donné naissance à plusieurs variantes.

Lorsque leur navire traverse une étrange lumière en mer, ceux restés sur le pont en ressortent avec des super-pouvoirs familiers. Pour Grimm, ça ne fait que renforcer sa réputation de colosse imbattable sur les océans. Après avoir semé la terreur sur les flots, il finit pourtant par troquer le gouvernail contre les planches… en rejoignant la troupe de William Shakespeare ! Parce qu’à cette époque aussi, Ben Grimm était déjà une légende.

Michael Chiklis : la voix (rocailleuse) de Ben Grimm

Les Quatre Fantastiques ont eu droit à plusieurs passages sur grand écran… pour des résultats pas toujours glorieux. Mais s’il y a bien une version qui fait encore office de référence, c’est celle de Michael Chiklis en 2005. Certes, Ebon Moss-Bachrach a l’air génial dans la future adaptation, mais c’est face à Chiklis qu’il sera jugé. Et pour cause : il a tout capté du personnage.

L’attitude de bagarreur de Ben Grimm ? Check. Les yeux bleus perçants ? Check. La douleur d’un mec enfermé dans un corps qu’il n’a jamais demandé ? Encore check. Et niveau voix, il a fait un choix intéressant : comme Moss-Bachrach, pas de modif en post-prod. Mais à la différence de son successeur, il a forcé un ton plus rauque et éraillé après sa transformation, histoire de bien marquer la métamorphose. Un détail ? Pas du tout. Parce que dans une adaptation, la voix fait le personnage. Et sur ce point, Chiklis avait tout bon.

Le jour où Ben Grimm a flingué son propre futur

D’habitude, la série Marvel Two-In-One enchaîne les rencontres épisodiques avec La Chose et d’autres héros Marvel. Mais l’épisode #50 a complètement brisé cette routine. Cette fois, Ben Grimm a voulu réécrire sa propre histoire… et a fini par créer une timeline alternative dont il n’avait pas prévu les conséquences.

L’idée de base était simple : remonter le temps, choper le seul remède efficace jamais créé par Reed Richards, et éviter de passer sa vie coincé dans un corps de pierre. Mais en jouant avec le passé, Ben met le doigt sur un truc bien plus gros : le multivers, et toutes les réalités où son destin a pris un autre tournant. Sur Terre-7940, il a bel et bien été soigné… mais sans lui, les Quatre Fantastiques n’ont pas survécu aux menaces qui les attendaient. Leur monde a sombré.

Et Ben ? Plus de pouvoirs, plus d’équipe, plus de grande aventure. Juste un barman devenu chef de la résistance, tentant de sauver ce qu’il peut dans un monde en ruines (révélé dans Two-In-One #100). Ironie du sort : il voulait changer sa vie… et il s’est quand même retrouvé piégé par un destin qu’il n’a jamais choisi.

L’Infinity Thing : quand Ben Grimm devient un dieu

Oublie tout ce que tu pensais savoir sur Ben Grimm. Sur Terre-21170, le gars a franchi un cap cosmique. Il est parti tout seul dans l’espace pour affronter une menace inconnue… et il en est revenu en Infinity Thing. Traduction ? Son corps est fait de pierres d’infinité, et il est tellement pété qu’il pourrait sans doute redevenir humain quand il veut, mais préfère rester sous cette forme.

Et là, autant être clair : il joue plus dans la même cour. Il a peut-être encore la force de sa version 616, mais qui s’en soucie quand il peut plier la réalité à sa guise ? Ce monstre cosmique fait partie des Avengers du Multivers, et c’est aussi l’un des derniers remparts de son monde. Autant dire que c’est de loin la version la plus stylée et la plus OP de La Chose à travers le multivers.

Évidemment, il est trop cheaté pour être utilisé souvent, mais savoir qu’il existe quelque part dans le multivers, prêt à sauver tout le monde d’un claquement de doigts… ça a de quoi rassurer.




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