1 mois pour dépenser 70 euros en comics (mars 2020)

sélection budget comics 70 euros mars 2020
(image © DC Comics)

Vraiment pas les ailes du désir

Nightwing est un héros qu’Urban Comics essaye de mettre en avant depuis un moment. Je précise qu’il s’agit aussi d’un de mes héros préférés. Et pourtant, cette série m’a un peu ennuyé. Pour vous dire, j’ai dû arrêter autour de l’épisode n°8 ou 9. Issue du New 52, elle fait le tour du personnage de Dick Grayson, avec un bon dessinateur (Eddie Barrows) mais cela reste assez classique au bout d’un moment, avec une impression de déjà-vu. Je peux comprendre qu’Urban ne prenne pas de risques mais j’aurais nettement préféré une intégrale Nightwing avec les épisodes de Chuck Dixon et de Scott McDaniel. Après, si vous voulez vous familiariser avec Nightwing, c’est plutôt pas mal. Mais pas suffisant pour moi.

 

 

sélection budget comics 70 euros mars 2020
(image © DC Comics)

Veillée funèbre pour Batman

O.K., je déteste ce qu’on fait Scott Snyder et Greg Capullo sur Batman. Alors forcément, je ne peux pas avoir d’appétence particulière pour Batman : Last Knight on Earth. Ce que je leur reproche : cette volonté excessive et sans intérêt de vouloir toujours pousser le plus loin possible dans le côté gore et sanglant. Pourtant, quand Scott Snyder essaye de réaliser de vraies histoires, il est bon. Et je vous avoue que la 1ère image, où Batman est dans le désert avec la tête du Joker dans un bocal, ne m’a pas vraiment inspiré. Après lecture, ce n’est pourtant pas si mauvais que ça. Mais cela reste totalement anecdotique. Le tandem Scott Snyder et Greg Capullo nous propose une sorte de Old Man Batman, où le héros se retrouve dans un futur apocalyptique et face à des versions un peu difformes de son entourage. Last Knight on Earth est véritablement une repompe du récit de Mark Millar et Steve McNiven sur le mutant griffu. Cela perd donc de son intérêt et c’est vraiment loin d’être original. De plus, même si c’est moins gore que ce que je pensais, c’est quand-même parfois un peu trop sanguinolent mais cela sied bien aux concepts graphiques de Greg Capullo. L’histoire et sa résolution sont un peu faciles et cousues de fil blanc. Pas mauvais mais pas original.

 

Il me reste 72, 50 € et même avec mon euro et demi de réserve, cela ne suffit pas…

J’ai donc 2 possibilités :

– soit je triche et je m’enlève un euro pour le prochain mois

– soit je fais l’impasse sur un comics que de toute façon je conseille.

Je pense que si je triche, je risque de me faire un peu engueuler…alors, simplement pour 1 euro manquant, je laisse tomber un bouquin. Qui est en plus celui que j’aurais pris à coup sûr !

 

sélection budget comics 70 euros mars 2020
(image © DC Comics)

Le crépuscule pour Green Lantern

J’aurais tellement voulu mettre ce Green Lantern : Emerald Twilight dans ma liste de comics du mois. Parce que cette nouvelle ligne de comics d’Urban Comics, nommée DC Confidential est d’utilité publique. En effet, c’est elle qui propose des récits un peu datés mais essentiels concernant l’univers DC. Et c’est le cas avec cet Emerald Twilight, qui voit Green Lantern devenir fou et laisser sa place à une nouvelle génération. Alors bien sûr, les dessins de Darryl Banks sont moins tape à l’œil que ceux d’Ivan Reis et Ron Marz fait moins rêver les foules que Geoff Johns ou Scott Snyder, mais quand-même. Ce sont 2 « bons faiseurs », qui proposent une histoire qui sent bon les années 90, certes, mais qui reste un must pour « les braves », c’est-à-dire les lecteurs qui aiment tous les comics et qui savent résister aux modes et aux « Snydereries » du moment.

Il me reste donc tout pile 50 €. Ça fait donc un peu de rab pour les prochains mois.

 

 

Quels comics ai-je gardé ce mois-ci pour un total de 70 € ? Réponse page suivante !




A propos Doop 374 Articles
Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.