Un lecteur de comics en confinement : Fletcher Arrowsmith vs COVID-19 (jour 3)

comics confinement covid-19 coronavirus pop culture
(image © Image Comics)
Temps de lecture estimée : 4 min.

Télé travail oblige, moins de lecture en ce troisième jour. Mais je vous ai réservé de belles découvertes et je n’oublie pas de vous parler comics avec une nouvelle rubrique qui évoluera au gré de mon humeur. On va lui faire sa fête à COVID-19 !
■ par Fletcher Arrowsmith

 

Jour 1 : lundi 16 mars 2020 | Jour 2 : mardi 17 mars 2020

JOUR 3 : Mercredi 18 mars

 

King of Nowhere n°1

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(image © Image Comics)

J’achète peu de singles VO depuis quelques temps. Outre la fidélité à certaines séries je suis avec plaisir un auteur, un artiste. Je craque également pour un oneshot ou un numéro spécial. Dans le cas de King of Nowhere édité par Boom Studio ! on se trouve dans le 1er cas et plus précisément le dessinateur : Tyler Jenkins. Cela fait quelques années maintenant que le trait de Tyler Jenkins me fascine. Plus précisément depuis la lecture de la série qui l’a fait connaître, Peter Panzerfaust chez Image Comics, une série qui réinvente le mythe de Peter Pan en pleine Seconde Guerre mondiale. Depuis Tyler Jenkins a fait du chemin notamment Grasskings avec Matt Kindt. Alors que vaut le 1er numéro de King of Nowhere écrit par W. Maxwell Prince (Ice Cream Man, The Electric Sublime). Et bien je ne suis pas déçu du résultat. Denis se réveille dans ce qui croit être son propre rêve. Dans un environnement complètement barré il va rencontrer des hommes à tête de cerf, à tête inversé, avec plusieurs bras, chasser des iguanes géants et être poursuivi par un serial killer. Tyler Jenkins à travers ses aquarelles, plus sombre que d’habitude s’éclate à donner vie à cet univers déjanté mais qui comporte des zones d’ombres donnant parfois une impression de malaise à la lecture. King of Nowhere est différent, mystérieux, sombre et psychédélique dans la lignée de titres de la gamme Vertigo. Clairement une découverte !

 

 

Go Karts

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(image © See Pictures, Netflix)

Une sortie récente sur Netflix : Go Karts. Les devoirs terminés, continuité pédagogique oblige, les activités artistiques menées à leur terme, place au film familial. Go karts, réalisé par Owen Trevor nous vient d’Australie. Et c’est une excellente surprise. Pas de violence ni de vulgarité, l’univers du kart est un parfait substitut aux grosses cylindrées dans un film taillé pour plaisir au petit comme au grand. Qu’importe si le scénario est cousu de fil blanc, si on a vu cela des dizaines de fois, cela fonctionne.  Et puis les clins d’œil à Karaté kid plairont aux fans de Ralph Macchio, Par Morita et Elisabeth Shue. D’ailleurs comme l’a dit le kid Arrowsmith, Go Karts c’est carrément « Karaté Kart », cela ne s’invente pas.

 

 

 

Underworld 2 : Evolution

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(image © Lakeshore Entertainment)

Underworld, le retour. Le jour et la nuit avec le précédent qui m’a laissé une impression mitigée. Suite directe du 1eropus, Underworld 2 de Ken Wiseman ne révolutionne pas le genre mais offre un scénario plus lisible. L’affrontement entre les Lycans et les Vampires se poursuit mais en puisant dans les origines moyenâgeuses du conflit donnant plus de relief au récit. L’image est plus nette, gommant ce qui m’avait dérangé dans Underworld 1. Attention je suis conscient de ne pas être devant un chef d’œuvre mais j’ai passé une bonne soirée, en laissant mes neurones de côté. Et puis, comme mon boss me l’a très justement signalé (je rappelle que le boss a toujours raison), comment ne pas faire référence à la plastique de Kate Beckinsale, bien mise en valeur dans ce film, notamment dans une scène d’échange de fluide entre races ennemies. D’ailleurs avec sa combinaison noire moulée, elle me fait penser au personnage de Gally dans le manga Gunnm.

 

 

Mes lectures comics à venir

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(image © Marvel Comics, Panini Comics)

Le confinement étant pour l’instant la meilleure solution pour combattre le COVID-19, je me prépare. Au gré de mes longues promenades à l’intérieur de ma Watchtower en orbite autour de la Terre, j’ai choisi Men of Wrath de Jason Aaron et Ron Garney, l’Intégrale X-Men 1987 pour la mini-série Fantastic Four vs X-Men et la 1re série Bloodshot par Duane Swierczynski. Cela vous donne un aperçu de mes futures lectures en plus des séries en cours comme X-O Manowar ou des kiosques Panini (War of Realms n°3, Avengers n°3). À bientôt les amis pour de nouvelles aventures ! ■